Président du Bayern Munich à plusieurs reprises (2009-2014, 2016-2019), Uli Hoeness n'a pas encore embrassé sa retraite. À 71 ans, il est toujours président honoraire et membre du conseil de surveillance du club bavarois. Il faut dire que récemment, il y avait encore beaucoup de travail à effectuer chez le champion d'Allemagne. Cet été, le ménage a été fait, et le président sortant, Oliver Kahn, en a pris pour son grade dans l'émission BR24 Wahl – Der Sonntags-Stammtisch.
Hoeness sort la sulfateuse
Oliver Kahn était à l'épreuve des frappes les plus terribles, mais pas sûr qu'il arrête les balles d'Uli Hoeness. Ce dernier s'est lâché à propos des responsabilités confiées à l'ancien gardien de but. "La nomination d’Oliver Kahn au poste de PDG a été une grave erreur. Quand j'ai réalisé qu'il n'était pas apte pour faire cela, j'ai opté pour Karl-Heinz Rummenigge et j'ai tout changé", a ainsi expliqué Hoeness. Ce qu'il reproche à Kahn, c'est notamment d'avoir évincé Julian Nagelsmann.
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"Ce n'est pas moi qui ai licencié Naglesmann et on peut dire que ça n'a pas été très intelligent comme décision." Pour rappel, le désormais sélectionneur de l'Allemagne avait perdu son poste alors qu'il était encore en course pour un éventuel triplé. Dans le Süddeutsche Zeitung, Hoeness avait déjà expliqué que cet incroyable tournant dans la saison bavaroise résultait en réalité d'une décision commune d'Oliver Kahn et Hasan Salihamidzic, qui n'avaient pas consulté le conseil de surveillance.
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Aujourd'hui, le Bayern est encore en chantier, mais Hoeness conserve l'espoir d'un retour à la stabilité à court terme. "J'estime que dans les six à douze prochains mois, nous aurons le personnel que l'avenir devrait avoir. Ensuite, Karl-Heinz Rummenigge et moi-même prendrons notre retraite au poste de conseil de surveillance, qui a uniquement pour but de conseiller. Mais pour le moment, nous avons également des tâches plus opérationnelles jusqu'à ce que nous remarquions que le navire navigue à nouveau tout droit."
