L'arbitrage fait décidément beaucoup parler en Premier League cette saison. Un petit peu plus d'un mois après la polémique du but injustement refusé à l'attaquant de Liverpool Luis Díaz sur la pelouse de Tottenham, les sifflets anglais ont de nouveau été pointés du doigt ce samedi. Battu pour la première fois de la saison sur la pelouse de Newcastle (1-0) ce week-end, Arsenal, et plus particulièrement son entraîneur Mikel Arteta, s'estime lésé. En témoignent notamment les propos de l'Espagnol après la rencontre.

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Mikel Arteta était très en colère après l'arbitrage de la rencontre entre Newcastle et Arsenal (Icon Sport)

"Je suis là pour parler du résultat et je dois parler de comment il est possible que ce but ait été validé ?! Ce n’est pas un but, pour plus d’une raison. On met trop d’efforts, il y a trop d’enjeux, trois points dans une telle ligue, c'est... c’est une honte absolue. J’ai passé 20 ans dans ce pays, et j'ai honte. Tout cela est très loin du niveau de ce qu’on pourrait appeler la meilleure ligue du monde", a ainsi ouvertement taclé l'ancien milieu de terrain du club londonien.

Arsenal apporte son soutien à Mikel Arteta

Une colère qui ne semble pas s'être estompée dans la nuit. Dans un communiqué publié ce dimanche sur le site du club, Arsenal indique soutenir "de tout cœur les commentaires d'après-match de Mikel Arteta après des erreurs d'arbitrage et de VAR" jugées "encore plus inacceptables".

Si le club souligne et remercie également "les efforts et les performances considérables de nos joueurs et de nos supporters itinérants à St James' Park", il ne s'est pas privé d'alerter le comité responsable de l’arbitrage : "PGMOL doit de toute urgence s'attaquer aux normes d'arbitrage et se concentrer sur l'action qui nous fait tous passer de l'analyse rétrospective, des tentatives d'explications et des excuses." Comme preuve de leur bonne foi, les Gunners indiquent soutenir "les efforts continus du directeur de l’arbitrage, Howard Webb", tout en l'invitant à "travailler ensemble pour atteindre les normes d’arbitrage de classe mondiale exigées par notre ligue". L'heure de la remise en question ?