Il y a un peu plus d'un mois, le Paris Saint-Germain a officiellement nommé Christophe Galtier au poste d'entraîneur, en lieu et place de Mauricio Pochettino. Alors que Zinédine Zidane était largement évoqué pour le poste, c'est finalement l'autre natif de Marseille qui a eu le dernier mot. À la plus grande surprise de certains. Mais pour l'heure, le choix des dirigeants parisiens est plus que légitime.

Galtier, le tube de l'été

Champion de France avec Lille l'an dernier, finaliste de la Coupe de France avec Nice il y a quelques semaines, Christophe Galtier ne s'attendait peut-être pas à une telle promotion. Début juillet, il a pris place sur le banc du Paris Saint-Germain. Avec un déficit d'expérience évident, notamment sur la scène européenne et dans un vestiaire rempli de stars mondialement connues. Pourtant, très vite, l'ancien coach de l'AS Saint-Etienne a semblé faire l'unanimité.

Christophe Galtier en conférence de presse (Icon Sport)
Christophe Galtier en conférence de presse (Icon Sport)

Cela s'est traduit au niveau des résultats lors des matches amicaux. Face à des formations certes limitées. Puis est venu le moment de disputer une première rencontre officielle, sur terrain neutre, en Israël. À l'occasion du Trophée des Champions, face à Nantes. Un Trophée des Champions perdu par le PSG l'an passé, rappelons-le. Même privé de leur maître à jouer Kylian Mbappé, suspendu, les Parisiens ont déroulé pour l'emporter. Avec le plus grand sérieux (0-4). Le week-end dernier, le champion de France en titre, désormais coaché par Christophe Galtier, remettait son titre en jeu du côté de Clermont. Un déplacement qui avait tout du piège pour une reprise, et pourtant...

À Clermont, du sérieux des deux côtés du terrain

Qu'on se le dise, dans un 3-4-1-2 souhaité dès son arrivée par Christophe Galtier, le Paris Saint-Germain n'a fait qu'une bouchée du Clermont Foot (0-5). Une nouvelle fois sans son champion du monde français Kylian Mbappé, blessé. Mais une nouvelle fois avec un duo Messi - Neymar en mode champagne. Une paire telle qu'on l'a connue au FC Barcelone entre 2013 et 2017. Mais la prestation parisienne ne saurait se résumer à une attaque en verve.

En effet, si le gardien de but Gianluigi Donnarumma n'a, pour ainsi dire, rien eu à faire, le trio de défenseurs centraux a été précieux. Solides derrière, Sergio Ramos, Presnel Kimpembe et Marquinhos ont constamment pesé sur les coups de pied arrêtés offensifs. Au milieu, Vitinha a déjà fait montre de ses qualités de projection, alors que Marco Verratti n'est plus à présenter. Sans parler de l'apport des deux pistons que sont Nuno Mendes et Achraf Hakimi, au four et au moulin.

Christophe Galtier en conférence de presse (Icon Sport)
Neymar (à droite), grand artisan de la victoire du PSG à Clermont ce samedi soir (Icon Sport)

Avec le retour de Mbappé, à la place d'un Sarabia intéressant mais d'un niveau qui n'est pas comparable, Paris pourrait faire très mal. Au-delà de la qualité individuelle des joueurs, c'est un PSG discipliné et ambitieux du coup d'envoi au coup de sifflet final que l'on a aperçu au Montpied. Caractéristique de l'état d'esprit de coach Galtier. De très bon augure pour la suite ? Prochain élément de réponse ce samedi lors du grand retour au Parc face à Montpellier.