Après le résultat nul entre l'AC Milan et Newcastle un peu plus tôt dans la soirée, le Paris Saint-Germain avait l'occasion de prendre seul la tête de son groupe de Ligue des champions. Muet à la pause, le PSG a su faire la différence au retour des vestiaires pour signer une victoire importante à plus d'un titre contre le Borussia Dortmund (2-0). Pourvu que ça dure.

Après Nice, le rebond au meilleur moment pour le PSG

Vendredi dernier, un peu à la surprise générale, le Paris Saint-Germain a concédé sa première défaite de la maison, de surcroît à domicile, contre l'OGC Nice (2-3). Après les deux résultats nuls inauguraux face à Lorient puis à Toulouse, et déjà six buts encaissés en cinq journées de Ligue 1, le PSG n'abordait pas la Ligue des champions avec une confiance optimale. Pourtant, d'entrée, hier mardi soir au Parc des Princes, on a senti les hommes de Luis Enrique sûrs de leur fait. Impressionnants à la récupération du ballon, les Parisiens ne parvenaient pas à véritablement se montrer dangereux, à l'exception de ce poteau trouvé par Vitinha (19e).

foot11.com
Le PSG a entamé sa campagne de Ligue des champions par une précieuse victoire sur le Borussia Dortmund (Icon Sport)

Au retour des vestiaires, la spontanéité et la vitesse dans les transmissions allait tout changer. Süle, déjà tout proche de provoquer un penalty en première période en offrait un à Kylian Mbappé, qui ne se faisait pas prier (49e). Puis, après un une-deux avec Vitinha, Achraf Hakimi faisait lever les foules en crochetant Hummels pour ne laisser aucune chance à Kobel, de près (58e). Très rarement inquiété, le PSG, dans un solide 4-3-3, n'a rien volé. À titre individuel, il y a eu du bon et du moins bon.

Hakimi et Vitinha font le show, Kolo Muani se cherche encore

Après les cinq premiers matches officiels de la saison, les interrogations étaient multiples autour du PSG. Une partie d'entre elles a été levée face au Borussia Dortmund. Pointé du doigt, Milan Skriniar, peu sollicité, a tenu son rang en défense centrale, comme Marquinhos. À gauche, Lucas Hernandez a fait le job, éclipsé par la prestation majuscule de son pendant à droite, le Marocain Achraf Hakimi. Littéralement au four et au moulin durant cette partie. Comme Vitinha, rayonnant au milieu. Comme le jeune Zaïre-Emery, qui ne fait que confirmer les immenses espoirs placés en lui.

Un temps incertain, Manuel Ugarte a fait le job, comme Kylian Mbappé, encore buteur et Ousmane Dembélé, saignant sur son côté droit. Le vrai bémol reste probablement la prestation de Randal Kolo Muani à la pointe de l'attaque. Le vice-champion du monde français, à l'image de sa récente prestation en Allemagne avec les Bleus, n'est pas parvenu à véritablement se mettre à la hauteur de l'évènement. Son remplaçant, Gonçalo Ramos, a trouvé le chemin des filets, mais se trouvait en position de hors-jeu pour quelques centimètres. Quoi qu'il en soit, à quelques jours du Classico face à l'OM, le PSG a assuré, a rassuré. Puis il sera temps de penser à Clermont... puis Newcastle. Ça promet.