La France fait aussi bien qu'en 2010
Didier Deschamps ne voulait pas noircir le tableau, mais la défaite de l'équipe de France contre le Danemark fait tache. Certes, les Bleus avaient des circonstances atténuantes au vu du nombre de blessés lors des dernières semaines, mais le vivier français est tel que n'importe quelle équipe devrait être en mesure de faire bien mieux que ce qui a été proposé à Copenhague. Surtout que les Français ont frôlé la correctionnelle et la relégation en Ligue B. Le tout lors de la dernière rencontre avant le début de la Coupe du monde contre l'Australie le 22 novembre prochain.
Et cette défaite marque un record égalé pour l'EdF. C'est la troisième défaite en compétition en 2022, soit autant qu'en 1966, 1981, 2008 et 2010. Autant dire que ce n'est pas la meilleure des façons de préparer la Coupe du monde au Qatar. Baladée dans le jeu et dans les duels par une équipe danoise qu'elle retrouvera en novembre, l'équipe de France sait à quoi s'en tenir, même si le onze aligné dans deux mois jour pour jour ne devrait pas avoir grand-chose à voir avec celui de ce dimanche. Elle ne doit pas non plus oublier la belle copie rendue au Stade de France quelques jours plus tôt contre l'Autriche.
La malédiction du champion en titre
En revanche, plusieurs joueurs ont perdu des points sur la pelouse du Parken Stadium. Dans les buts, Alphonse Aréola ne s'est pas montré rassurant. Idem pour Dayot Upamecano, encore trop inconstant, et William Saliba, trop "gentil" dans les duels. Eduardo Camavinga, le plus jeune joueur sur la pelouse a, lui aussi, éprouvé des difficultés à contrer le milieu de terrain danois, nettement plus expérimenté au très haut niveau. Benjamin Pavard, dans un rôle qui ne lui sied pour rien au monde, est également passé à côté. Mais les stars Kylian Mbappé et Antoine Griezmann n'ont pas fait beaucoup mieux. En bref, des doutes s'emparent des Bleus au pire des moments, eux qui croisent les doigts pour retrouver le maximum de titulaire avant le Qatar.
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Et si le groupe de la France est plus qu'abordable avec l'Australie, le Danemark et la Tunisie, la malédiction du champion du monde en titre plane toujours au-dessus de la tête des Bleus. Les Français feront-ils mieux que leurs prédécesseurs en 2002, que l'Espagne en 2014 ou que l'Allemagne en 2018 ? Ce qui est sûr, c'est que le climat autour du groupe France n'est pas l'idéal. Et comme le révèle Opta, une seule équipe ayant perdu son dernier match avant une Coupe du monde est allée au bout de la compétition. C'était l'Uruguay, en 1950.
