Après avoir remercié son entraîneur Thomas Tuchel, Chelsea vient donc d'en faire autant avec Graham Potter. Malgré les fortunes investies lors des deux derniers mercatos, les Blues sont proches de la saison blanche. Depuis son rachat par l'Américain Todd Boehly, le club londonien n'a jamais trouvé la bonne formule, excepté peut-être en Ligue des champions. Reste à savoir si le projet qui se dessine permettra aux champions d'Europe 2021 de remonter la pente au plus vite.
Des investissements colossaux -presque- pour rien
Déjà, l'été dernier, Chelsea avait frappé un grand coup sur le marché des transferts en déboursant plus de 280 millions d'euros. Pour recruter, notamment, Kalidou Koulibaly (Napoli), Raheem Sterling (Manchester City), Marc Cucurella (Brighton), mais aussi et surtout Wesley Fofana, le Français de Leicester City (80 millions à lui seul). Hélas, ces recrues n'auront pas été le synonyme d'un départ en fanfare, avec le limogeage de l'entraîneur Thomas Tuchel dès le mois de septembre. Un coach qui avait pourtant permis aux Blues de remporter la Ligue des champions en 2021. Mais qui était visiblement en désaccord avec la politique sportive du club.
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Dans la foulée, Chelsea avait décidé de confier son banc à Graham Potter, véritable magicien lors de son passage à Brighton. Hélas, malgré une qualification pour les quarts de finale de la C1, le successeur de Tuchel n'est pas véritablement parvenu à redresser la barre. Et ce malgré des sommes encore plus impressionnantes investies cet hiver. Près de 330 millions d'euros au total, dont 121 rien que pour récupérer le champion du monde argentin Enzo Fernandez. Et après ?
Chelsea rêve encore de sauver sa saison
Avec 11 points de retard sur la cinquième place et 14 sur une qualification pour la prochaine Ligue des champions, Chelsea n'a déjà plus grand-chose à jouer dans cette édition 2022/2023 de Premier League anglaise. Désormais, les Blues, éliminés des deux coupes nationales par Manchester City, vont jeter leurs dernières forces dans leur quart de finale de C1 contre le tenant du titre, le Real Madrid, d'ici quelques jours seulement. Avec quelles prétentions ?
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Après le départ de Potter, les têtes étaient bien basses dans le vestiaire de Chelsea. Bruno Saltor, intérimaire le temps de nommer Frank Lampard sur le banc, avait décrit des joueurs "tristes", sans cacher la difficulté de la situation "sur le plan émotionnel". Sans parler des égos et de l'utilisation parfois lunaire de certains joueurs au sein d'un effectif devenu bien trop imposant. Désormais, Lampard, véritable légende des Blues, a très peu de temps pour redonner le sourire à un groupe meurtri. Pour faire un gros coup face au Real et sauver ce qui peut encore l'être. En attendant un mercato estival qui s'annonce décisif pour les pensionnaires de Stamford Bridge. Dans tous les sens du terme.