Une rencontre sous haute tension. L'Olympique Lyonnais, lanterne rouge du championnat, se déplaçait ce dimanche sur la pelouse du Roazhon Park pour y défier le Stade Rennais, treizième avant le coup d'envoi de la rencontre, à l'occasion de la douzième journée de Ligue 1. Auteurs d'un début de saison cataclysmique, l'OL de Fabio Grosso avait en plus eu le malheur d'assister aux succès du FC Metz et de Clermont, ses plus proches concurrents, plus tôt cet après-midi. Un résultat positif en Bretagne devenait donc encore plus urgent.

Orphelins d'Alexandre Lacazette, laissé sur le banc au coup d'envoi, les Rhodaniens entamaient cette rencontre pied au plancher. Surtout que les Rennais se retrouvaient rapidement réduits à dix après l'expulsion de Guéla Doué suite à une faute grossière sur Nicolas Tagliafico (5e). S'en suivaient une grosse séquence au cours de laquelle les Lyonnais faisaient le siège de la surface de Steve Mandanda. Mais, après une première période finalement plus animée sur les bancs de touche que sur le rectangle vert, les deux équipes regagnaient les vestiaires sur un score de parité.

O'Brien soulage l'OL

Voyant son équipe plongée dans une relative torpeur, Fabio Grosso procédait au premier changement de la rencontre. Buteur face à Metz la semaine dernière, Skelly Alvero cédait ainsi sa place à son capitaine Alexandre Lacazette. Réorganisé tactiquement, le système lyonnais ne parvenait pourtant toujours pas à inquiéter le Stade Rennais. Une observation qui poussait de nouveau Grosso à effectuer des changements, remplaçant Rayan Cherki et Mama Baldé par Jeffinho et Tino Kadewere.

Un choix immédiatement payant, l'OL parvenant à briser le verrou rouge et noir quelques minutes plus tard grâce à un but de Jake O'Brien (0-1, 67e). Un but important pour les Gones, leur permettant de mener au score pour la première fois de la saison. C'est donc à vingt minutes du terme de la rencontre que le plus dur commençait pour l'OL, terrorisé à l'idée de remporter son premier match en championnat. Mais après avoir souffert jusque dans les derniers instants de la rencontre, le coup de sifflet final de Stéphanie Frappart résonnait comme une libération pour tous, joueurs, staffs et supporters, qui ne cachaient pas leur joie.