Steve Mandanda, le gardien et capitaine de l’OM lors du déplacement à Nice, dimanche 22 août, a retracé le fil des événements qui se sont produits à l'Allianz Riviera. Jets de projectile, envahissement de la pelouse par des supporters niçois, décision de ne pas reprendre le match... Le portier des Bleus a vécu la situation de près. Il a d'abord confié que lui et ses partenaires étaient "très clairement choqués".
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"On est très clairement choqués par ce qu’il s’est passé. C’est pour nous quelque chose d’inadmissible que les supporters puissent rentrer comme cela sur le terrain. Il y avait déjà eu pas mal de choses au début avec beaucoup de jets de bouteilles. Ensuite on s’est retrouvés, déjà à Montpellier (dimanche 8 août) avec Val (Valentin Rongier) qui a été grièvement touché, aujourd’hui j’ai été souvent visé depuis le début du match. Ensuite c’est arrivé sur Dim (Dimitri Payet)."
Steve Mandanda sur le site officiel de l'OM
"On ne peut pas retourner sur le terrain"
L'envahissement du terrain a été une ligne rouge pour Mandanda, qui a craint pour sa sécurité.
"Après, les supporters qui rentrent, c’est complètement inadmissible. C’est ce que j’ai dit au délégué. Tout simplement, pour nous les joueurs, notre sécurité n’était plus assurée. On s’est retrouvés en danger. Pas mal de nos joueurs ont été visés ou touchés. Quand on voit qu’il y a entre 500 et 1.000 supporters qui se permettent comme cela de rentrer sur le terrain afin de venir nous agresser, c’est quelque chose que l’on ne peut pas tolérer. Pour toute ces raisons-là, on ne peut pas retourner sur le terrain car on ne se sent pas en sécurité."
Steve Mandanda au site de l'OM
Mandanda : "les arbitres étaient d'accord pour interrompre le match"
Steve Mandanda a également affirmé que l’arbitre du match, Benoît Bastien, partageait l’avis de l’OM sur la non-reprise de la rencontre.
"Les arbitres étaient d’accord avec nous pour pouvoir interrompre le match, tout simplement. Ils estimaient que la sécurité n’y était pas. Le délégué a répondu que par rapport à la discussion avec le préfet et le service de police ils estimaient que c’était possible, a encore expliqué le gardien marseillais. Mais comme je leur ai dit, ils n’ont pas vécu ce que nous avons vécu sur le terrain. Le préfet n’était pas non plus là pour voir ce qu’il se passait. Pour nous, notre sécurité c’était le plus important. Sur cet aspect-là, on ne se sentait pas en sécurité."
Steve Mandanda au site de l'OM