Conte enrage
Tottenham a-t-il une meilleure équipe aujourd'hui qu'avant l'ouverture du mercato d'hiver ? Rien n'est moins sûr. Et pour Antonio Conte, la question (elle) est vite répondue. C'est non. L'entraîneur des Spurs n'a pas caché son mécontentement, en conférence de presse avant la rencontre de FA Cup face à Brighton.
- A lire aussi : Tottenham : Conte confirme la mise à l’écart de Ndombélé
"C'était étrange, en janvier, d'en envoyer quatre en prêt et de vendre un joueur. Cela signifie peut-être que dans le passé, vous devez voir ce que vous avez fait. Et peut-être de comprendre qu'il y a eu des erreurs. C'est sûr que perdre quatre joueurs en janvier, je le répète, ce n'est pas normal. Nous avons partagé la décision avec le club et les joueurs. Mais je le répète, cela signifie que quelque chose de mal s'est produit dans le passé. Habituellement, vous achetez des joueurs pour renforcer votre équipe, vous ne perdez pas de joueurs au bout d'un, deux ou trois ans"
Antonio Conte en conférence de presse
Du mouvement dans les deux sens
Il faut dire que Tottenham ne réalise pas la meilleure saison de son histoire. Les Spurs sont septièmes de Premier League, avec certes quatre matches en retard, et sont surtout lamentablement tombés dès la phase de groupes en Ligue Europa Conférence. Et cet hiver, les Londoniens se sont séparés de quatre joueurs.
Tanguy Ndombélé est parti en prêt du côté de l'Olympique Lyonnais, alors que Bryan Gil a lui rejoint Valence, là-aussi sous la forme d'un prêt. Giovanni Lo Celso, longtemps annoncé à l'OL, a finalement pris la direction de Villarreal, une nouvelle fois en prêt. En revanche, les Spurs se sont définitivement séparés de Dele Alli, transféré dans les dernières heures du mercato à Everton.
Du côté des arrivées, Tottenham est allé piocher en Italie, et plus particulièrement à la Juventus. Les Spurs ont recruté Rodrigo Bentancour jusqu'en 2026, avant de se faire prêter Dejan Kulusevski jusqu'en juin 2023, avec obligation d'achat selon conditions. Un mercato mitigé qui n'a pas vraiment plu à Antonio Conte. Et l'Italien ne s'est pas fait prier pour le faire savoir à ses dirigeants.
