L'arbitre française Stéphanie Frappart est devenue la première femme à diriger un match de qualification pour une Coupe du monde masculine, samedi 27 mars. Et c'est une immense nation du football mondial que l'athlète de 37 ans a eue sous ses ordres : les Pays-Bas.
Les Oranje, opposés à la Lettonie dans leur groupe de qualification pour la Coupe du monde 2022 au Qatar, l'ont emporté 2-0. Et l'arbitrage de Stéphanie Frappart a été à son image : sobre, juste, sans une fausse note.
Une spécialiste des "premières"
Stéphanie Frappart fait tomber une par une les barrières qui empêchaient jusqu'à présent une femme d'arbitrer certaines compétitions chez les hommes. En 2014, elle était déjà la première Française à diriger un match professionnel masculin, en Ligue 2. Puis, il y a deux ans, c'était au tour de la Ligue 1 d'être arbitrée pour la première fois par une femme.
- A lire aussi : Une Ligue allemande croit bien faire en punissant un entraîneur, mais provoque un tollé !
Depuis ses exploits en France, Stéphanie Frappart a continué de chambouler le football masculin en Europe. En août 2019, elle a dirigé la Supercoupe d’Europe entre Liverpool et Chelsea. Et cette saison, la native du Val d'Oise a franchi un nouveau palier. En décembre dernier, elle est devenue la première femme à arbitrer un match de Ligue des champions. C'était lors d'un Juventus - Dynamo Kiev (3-0), à l'illustre Allianz Stadium.
Frappart veut être un exemple
Chez les femmes, Stéphanie Frappart est aussi connue pour avoir arbitré la dernière finale de la Coupe du monde en France en 2019. "J’espère que mon parcours va encourager les jeunes filles à s’engager dans l’arbitrage", glissait-elle à l’été 2019 peu avant sa première saison complète dans l’élite – finalement stoppée par la pandémie de coronavirus en mars.
- A lire aussi : A Rennes, des joueuses s’entraînent en maillot et culotte