Les matchs se suivent et se ressemblent malheureusement pour Vinicius Junior. Depuis de nombreux mois, l'ailier brésilien reçoit de nombreuses menaces et est la cible de gestes à caractère racistes venus des tribunes adverses. Quasiment partout où il se déplace dans le cadre du championnat espagnol, l'international auriverde doit en effet faire avec des mimes et des cris de singe tentant de le déstabiliser. Et à chaque fois, Vinicius est considéré comme le problème car il ose provoquer les joueurs adverses par ses dribbles purs et sa gestuelle de célébration. Rien au monde ne justifie de recevoir une telle haine et Vinicius le sait.
Au Sanchez Pizjuan de Séville, l'attaquant du Real Madrid a de nouveau subi ces gestes qu'il connait désormais trop bien. L'auteur des faits a été identifié et expulsé du stade par le club. La réactivité des autorités a satisfait l'intéressé qui s'est empressé de publier un message.
Le communiqué de Vinicius Jr.
"Félicitations à Séville pour le positionnement rapide dans un autre triste épisode pour le football espagnol. Malheureusement j'ai accès à une vidéo d'un autre acte raciste lors du match de ce samedi, cette fois-ci réalisé par un enfant. Tellement triste il n'y a personne pour l'éduquer. J'investis, et j'investis beaucoup, dans l'éducation au Brésil pour former des citoyens aux attitudes différentes. Le visage du raciste d'aujourd'hui est tamponné sur des sites web comme à plusieurs autres reprises. J'espère que les autorités espagnoles feront leur part et changeront la législation une fois pour toutes. Ces gens doivent aussi être punis criminellement. Ce serait une grande première étape pour préparer la coupe du monde 2030. Je suis là pour aider. Désolé de paraître répétitif mais c'est l'épisode numéro 19. Et ça compte...", peut-on lire sur son compte Instagram.
- A lire aussi : Real, Brésil : Carlo Ancelotti fait un point sur son avenir
En espérant que cet énième appel à l'aide de Vinicius Jr. soit plus utile que les précédents auprès de la Liga espagnole. La Coupe du monde 2030 arrive à grands pas et l'image des supporters est ainsi largement écornée.
