Le monde du football a bien remarqué que les relations entre le Paris Saint-Germain et le FC Barcelone. Différentes raisons, comme la remontada ou le transfert de Neymar vers la capitale parisienne, en sont les causes. Et parfois, Nasser al-Khelaïfi, dans sa fonction de président de l'association européenne des clubs (ECA), se permet quelques envolées lyriques pour le moins subtiles à l'égard du club catalan. Cette fois-ci, lors d'une assemblée générale à Istanbul, le président du Paris Saint-Germain s'est étalé sur un tas de sujets. Parmi eux, la nouvelle formule de la Ligue des champions et, surtout, de nouvelles règles financières qui doivent permettre la pérennité des clubs européens.

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Nasser ne lâche pas le morceau

Et si le président de l'ECA s'entête autant à tacler le FC Barcelone, c'est pour une raison bien précise. En effet, il reproche aux dirigeants des Blaugranas d'avoir sorti de l'argent de nulle part pour redresser le club. Alors qu'il était dans un état financier compliqué, le club bleu et grenat est parvenu à vendre des parts du club à foison pour passer la balance au vert. Mais pour Nasser, il y a là un manque d'équité et d'assurance à long terme.

"Les nouvelles règles de viabilité financière sont une évolution positive. Les règles contrôlent les coûts. Ils encouragent l'investissement et les nouveaux investisseurs. Ils contribueront à assurer la pérennité du football. Mais nous devons être prudents ; des niveaux d'endettement dangereux et l'injection magique de capitaux n'est pas une voie durable. Nous devons penser à long terme, pas à court terme." Et les termes d'"injection magique", c'est ce qui fait tiquer en Catalogne. AS révèle en effet que ces mots visent subtilement le FC Barcelone. Le combat entre les deux entités n'est donc pas terminé.