Cela n'est plus un secret pour personne. Les relations entre le Paris Saint-Germain et le FC Barcelone sont assez tendues. Tout a commencé un soir de mars 2017 et un match, rebaptisé "remontada". Depuis, les deux clubs ont eu plusieurs fois l'occasion de faire affaire directement ou indirectement. Le transfert de Neymar, la signature de Lionel Messi... de quoi effriter les relations entre les deux parties en somme. Du coup, quand il y a la possibilité de lancer des petits tacles indirects, les présidents respectifs ne se gênent pas. Cette fois-ci, c'est Nasser al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, qui s'est permis quelques critiques à l'encontre du FC Barcelone (sans le nommer). La Super League a aussi essuyé quelques piques.
Nasser al-Khelaïfi contre le géant catalan... et la Super League
Lors du congrès "FootballTalks" organisé par la Fédération portugaise, Nasser al-Khelaïfi a osé quelques critiques. Si le FC Barcelone n'est pas directement cité, la Super League, elle, l'est sans aucun doute.
"Certains clubs ont une dette de 1,8 milliard d’euros, s'est étonné Nasser. Ce n’est pas sain, c’est un désastre pour le football. Grâce à Dieu, ce que nous faisons, c'est d’avoir zéro dette. Bien sûr, nous avons perdu de l’argent avec le Covid et d’autres clubs aussi, pour être juste, mais nous n’avons rien à cacher. Certains clubs ont de grosses dettes et c’est le risque, c’est le danger pour le football. Certains sont restés à la présidence pendant des années et sont partis en laissant des dettes pour leurs successeurs. Ils ont laissé un désastre pour les autres présidents. C’est le danger pour le football et on doit s’en inquiéter et y faire attention, car c’est le danger qui peut détruire le football". En outre, il rappelle ne pas être du tout d'accord avec l'idée de la Super League prônée par un certain nombre de clubs.
"Nous devons respecter les fans, les médias aussi, l’écosystème du football est beaucoup plus grand que certains clubs. Mes collègues et moi-même de l’Association européenne des clubs ne sommes pas en faveur de la Superleague et cela aide à protéger les clubs moyens et petits. Il est important qu’ils continuent à se développer, qu’ils puissent jouer des champions et devenir de grands clubs. Un club moyen ou petit peut soudainement devenir grand". Quoi qu'il en soit, le message est passée sans langue de bois.