Nasser Al-Khelaïfi en remet une couche

Nasser Al-Khelaïfi, président de l'Association des Clubs Européens (ECA), s'en prend une nouvelle fois au projet de Super Ligue européenne (ESL). Le président du PSG n'a jamais caché son aversion pour cette idée. Il a d'ailleurs réitéré son envie de voir le projet prendre fin. Dans les médias, Nasser Al-Khelaïfi n'a pas hésité à tacler Florentino Pérez, l'un des pionniers de cette Super Ligue.

Nasser al-Khelaïfi contre le projet de Super League. (Icon Sport)
Nasser al-Khelaïfi contre le projet de Super League. (Icon Sport)

"Avec l'ESL ou la non ESL, je déteste dire Super Ligue; vous parlez de trois clubs. Ils savent qu'il n'y a aucune chance. Les gens meurent en Ukraine et n'ont nulle part où dormir, et nous nous battons pour la Super Ligue ?"

Nasser Al-Khelaïfi

"Le problème des clubs de l'ESL est qu'ils n'ont pas de stabilité, ils n'ont pas de vision financière à long terme. Ils ne cessent de parler de leur contrat légal (avec l'ESL). Ce qu'ils oublient, c'est que le football est un contrat social, pas un contrat juridique, ils agitent un morceau de papier," dit fermement Nasser Al-Khelaïfi. Le président de l'ECA ne mâche pas ses mots. Il réaffirme sa position avant de s'en prendre froidement au président du Real Madrid, Florentino Pérez.

Nasser Al-Khelaïfi en guerre contre la Super Ligue

"Florentino Perez m'a parlé lors du match de la Ligue des champions et m'a dit : "nous devons arriver à un point où nous pouvons vous parler". J'ai été très dur avec lui, j'ai dit que j'étais heureux de pouvoir dialoguer, mais que s'il allait faire des choses dans mon dos, cela ne m'intéressait pas", déclare Nasser Al-Khelaïfi. Il continue et affirme avoir été convié à rejoindre ce projet de Super Ligue.

"Je veux jouer ces matchs européens, les très grands matchs, bien sûr que je le veux. Je sais ce que le public veut, mais nous ne pouvons pas dire "vous êtes un petit club, vous êtes exclu".

Nasser Al-Khelaïfi

"J'aurais pu accepter le chèque de 400 millions d'euros de l'ESL car ils m'ont invité. Puis quand j'ai dit non, ils ont dit qu'ils ne m'avaient pas invité, ça les résume. Si je n'avais pensé qu'à moi, j'aurais pu le faire, surtout pendant le Covid. Mais qu'en est-il de l'écosystème et des fans que nous représentons ?" Voilà qui est lancé. Le président de l'ECA n'a pas l'intention de lâcher et continuera à faire campagne contre la Super Ligue.