Ce samedi 9 décembre au soir, ce n'est pas le plus rassurant des Paris Saint-Germain qui s'est montré sur sa pelouse face au FC Nantes. Devant un stade du Parc des Princes plein, les joueurs de Luis Enrique ont pourtant pris le contrôle de la première mi-temps par l'intermédiaire de Bradley Barcola, auteur d'un joli raid en solitaire depuis le couloir gauche. Ces mots raisonnent et c'est normal : c'est habituellement la marque de fabrique de Kylian Mbappé. Après l'égalisation nantaise en début de deuxième période, Randal Kolo Muani sauve les siens et Paris s'impose 2 à 1. Rien de bien fameux avant le déplacement à Dortmund dans le cadre de cette finale de groupe en Ligue des champions. A l'issue de la rencontre, Luis Enrique a répondu à quelques questions. Extraits L'Equipe.

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Randal Kolo Muani a offert la victoire au PSG (Icon Sport)

Luis Enrique satisfait de la victoire, mais...

Car il y a un "mais". Tous les observateurs du football ne sont pas particulièrement convaincus par la prestation parisienne face à Nantes. Surtout d'un joueur, car il attise tous les regards : Kylian Mbappé. Personne ne sait plus réellement où est sa meilleure position. A gauche, il devient trop prévisible. Dans l'axe, il n'a pas toutes les qualités requises pour jouer dos au but. Pour Luis Enrique, le problème n'existe pas réellement. "Il n'a pas joué au centre. Comme dans tous les matches, il a eu la liberté totale d'aller dans l'axe, sur les côtés, entre les lignes, explique Luis Enrique. Depuis le début, c'est comme ça, et ça va continuer. Il a des tâches défensives à remplir mais en attaque, il a une totale liberté. Je le répète cent fois mais c'est la vérité."

Avant de revenir sur le contenu du match. "On a été suffisamment bien pour le gagner. Dès la première minute, ça a été serré, les Nantais ont bien défendu, ils ont bien refermé nos possibilités. C'est une victoire qui renforce notre position dans le Championnat. Bradley Barcola ? Il a été superbe, le joueur le plus décisif dans le un-contre-un, avec un but exceptionnel. Il a fait un grand match. (...) Dans le foot, c'est très joli ce genre d'expression, parler de vie ou de mort. On a un grand match à disputer, comme un huitième de finale, un quart et ainsi de suite. On sera à l'extérieur mais ça dépend de nous. Si on gagne, on n'aura pas besoin d'écouter la radio ou de regarder la télé pour savoir comment s'est fini l'autre match. C'est un match important."