1,9 milliard d'euros de taxes et impôts depuis 2011
C’est l’un des arguments fréquemment avancés par les dirigeants parisiens, Nasser Al-Khelaïfi en tête, pour démontrer l’impact positif du Paris Saint-Germain. Si le club de la capitale débourse des fortunes colossales sur le marché des transferts et verse des salaires parmi les plus hauts d’Europe, sa contribution aux finances publiques est à la hauteur de ses dépenses. Ainsi, en juin dernier, le PSG publiait une étude réalisée par le Centre de Droit et d’Économie du Sport (CDES) et commandée par le club. Dans celle-ci, ressortait notamment le total des cotisations versées par le vice-champion de France en titre depuis l’arrivée de Qatar Sports Investments (QSI) à sa tête en 2011. Ce chiffre est ainsi évalué à 1,9 milliard d’euros de taxes et d’impôts. Et alors que Lionel Messi a rejoint les rangs des Rouge et Bleu, ce total devrait continuer de grimper…
Pour Al-Khelaïfi, Messi à Paris "c'est bon pour la France"
Lors de la conférence de présentation de « La Pulga », le Président parisien n’a d’ailleurs pas manqué de le préciser. Outre l’impact d’une telle arrivée sur « le niveau du championnat, les droits TV et les sponsors commerciaux », le dirigeant qatari a glissé « c’est aussi bon pour la France ». Une phrase qui vise à souligner la contribution parisienne aux finances publiques alors que le club était devenu, d'après El Periodico, le premier contribuable d'Espagne depuis sa prolongation en 2017.
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Au PSG, Messi doit toucher un salaire estimé à 40 millions d’euros nets. Des émoluments qui le placent directement au sommet de la grille des salaires du club. Il s'agit même de la plus grosse rémunération de toute l'histoire de la Ligue 1. Et, à en croire les calculs effectués par BFM Business, un tel montant contraindra Paris à verser « entre 10 et 15 millions rien qu’en charges patronales » auxquels s’ajoutent « entre 3 et 5 millions d’euros annuellement » correspondant aux charges salariales.
Avantages fiscaux et montages financiers
Au rayon des impôts sur le revenu, l’Argentin va pouvoir bénéficier, comme d’autres avant lui, d’avantages fiscaux. En tant que non résident en France, le natif de Rosario profite d’une « exonération sur 30% de sa rémunération brute pendant cinq ans maximum ». Ainsi, des prélèvements ne seront effectués que sur une somme comprise entre 23 et 24,5 millions d’euros. Toujours selon BFM Business, le montant des impôts sur le revenu s’élèveront autour de 12 millions d’euros. De quoi faire grimper entre 25 et 32 millions d’euros la contribution totale. Toutefois, de nombreux montages financiers permettent d'alléger les dépenses.