C'est une affaire dont le Paris Saint-Germain se serait bien passé. Lundi 27 février dernier, la presse française révélait qu'une enquête avait été ouverte par le parquet de Créteil - dont le dossier a par la suite été transféré à celui de Nanterre - contre Achraf Hakimi pour viol. Les faits remontaient alors à la nuit du 25 au 26 février. Le latéral droit marocain se trouvait seul chez lui, en l'absence de sa femme et de leurs deux enfants, partis en vacances à Dubaï. La plaignante s'est présentée au commissariat de police de Nogent-sur-Marne pour dénoncer les faits sans porter plainte. Mais aujourd'hui vendredi 3 mars, l'enquête a pris une nouvelle ampleur. Achraf Hakimi est officiellement mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Une injustice pour son avocate, Madame Fanny Colin.
Hakimi victime d'une tentative de racket ?
Forfait pour la réception du FC Nantes, Achraf Hakimi aura du temps devant lui pour tenter de régler ses problèmes. Accusé de viol, il peut compter sur le soutien de son avocate. Cette dernière a par ailleurs communiqué sur le dossier, dans des propos transmis à BFMTV et RMC Sport.
"Achraf Hakimi a fermement démenti les accusations portées contre lui. Je rappelle que la mesure de mise en examen qui a suivi cette audition est un passage obligé pour toute personne qui fait l'objet d'une accusation de viol et offre enfin à Monsieur Hakimi la possibilité de se défendre en lui ouvrant un grand nombre de droits, en premier lieu celui de prendre connaissance du dossier."
Avant de poursuivre. "Après les quelques heures d'audition, je retiens pour ma part que la dénonciatrice a refusé de déposer plainte. A refusé de se soumettre au moindre examen médical ou psychologique et a refusé d'être confrontée à Achraf Hakimi alors pourtant que l'accusation ne repose exclusivement que sur ses propos, a encore précisé Maître Fanny Colin dans son communiqué. Il résulte selon moi des pièces qui sont entre les mains de la police judiciaire que Monsieur Hakimi a, dans cette affaire, été l'objet d'une tentative de racket." Il est donc clair que cette affaire est loin d'être terminée.