Juan Bernat, le retour du soldat

Après de long mois d’absence, Juan Bernat a fait son retour sur les pelouses lors du match face à Angers. Interrogé sur cette période compliquée, le latéral du PSG a avoué qu’il a traversé des moments très difficiles pendant sa convalescence.

« Ça a été une très longue année et il y a eu des moments très difficiles pendant toute ma convalescence. Une semaine après la première opération, j'ai dû rester à l'hôpital pendant cinq jours, puisque j’ai eu une infection. Puis, plus tard en avril, j'ai dû subir une nouvelle opération pour nettoyer un peu le genou, car j'avais une fibrose. C'est un processus très long et au début je ne l'ai pas bien pris, mais j'étais très motivé. C'était comme un défi pour moi. Au final, il faut accepter les blessures, qui sont le pire aspect du football. Je l'ai accepté et j'ai travaillé très dur. Je n’avais qu’une seule chose en tête : travailler pour revenir à mon niveau. Puis il y a des moments qui sont plus compliqués quand on est sur le point de revenir, mais finalement non, et forcément ce sont des coups durs. Et à ce moment-là, j’ai pu compter les gens qui m’entourent, mes coéquipiers ici, ma famille, mes amis. Avec eux, ça devient beaucoup plus facile. » - PSG.FR

Juan Bernat lors de son retour face à Angers (iconsport)
Juan Bernat lors de son retour face à Angers (iconsport)

De la patience avant d’être à 100%

Forcement, après une si longue absence, revenir à 100% est très long. Juan Bernat, motivé comme jamais, a souffert lors de son premier match, mais a ressenti des sensations qu’il avait oubliées.

« Au bout du compte, ça faisait 13 mois que je n'avais pas joué de match, mais je m’étais entraîné pendant un mois et demi, deux mois avec le groupe, mais c'est évidemment différent entre un entraînement et un match et ça se sent. Quand le match s'est terminé, le lendemain, j'ai senti à nouveau mes jambes fatiguées, les sensations, mais la vérité c’est que je voulais vraiment le sentir, j’avais envie d’avoir toute la fatigue d’un après-match, me sentir fatigué, me sentir mort. J'ai ressenti ça à nouveau. Ça veut dire que je suis de retour. »

Aujourd’hui, la blessure de l’Espagnol a l’air derrière lui, mais pour retrouver le Juan Bernat d’avant, il faudra très certainement quelques semaines. En attendant, le latéral parisien compte bien gratter du temps de jeu, et cela, malgré la récente concurrence de Nuno Mendes sur le côté gauche.