Un contrat à 15 milliards pour tuer la Super League
Si la Ligue des champions doit de toute façon évoluer, cela ne se fera pas au détriment d’une nouvelle compétition. Autrement dit, la Super League ne naîtra pas, quoi qu’il arrive. Les derniers associés au projet, le Real Madrid, le FC Barcelone et la Juventus Turin, risquent de se retrouver seuls à tout jamais dans la mise en place de ce projet mort-né. De son côté, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, n’avait pas souhaité participer à cette révolution ratée.
En attendant, le dirigeant qatari a préparé des mesures dans son coin. En effet, RMC Sport et The Times se sont procurés un courrier rédigé par Nasser dans lequel il évoque un moyen de contrecarrer la Super League. Il avoue être tout proche de signer un énorme contrat à hauteur de 15 milliards d’euros en droits TV et de marketing sur trois saisons.
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Augmenter les revenus des clubs participants
Grâce à ce juteux contrat, les revenus des clubs participants augmenteraient drastiquement. Pour la période 2021-2024, l’UEFA estime l’ensemble des recettes commerciales de toutes les compétitions à hauteur de 3,5 milliards d’euros. Avec ce nouveau contrat demandé et signé par Al-Khelaïfi, les recettes passeraient à 5 milliards d’euros. Une augmentation de 40% donc.
En outre, le nouveau contrat induirait un nouveau format. A partir de la saison 2024-2025, le nombre d’équipes en jeu passerait de 32 à 36. La phase de poules actuelle disparaîtrait. A la place, un championnat dans lequel chaque équipe jouera dix fois. La Super League va être jalouse, puisque le nombre de matchs va littéralement exploser et passer de 96 à 180.
Un projet qui n’épouse pas du tout les volontés des joueurs de ne pas multiplier le nombre de matchs par saison avec celles des grandes instances du football. Au final, le projet de Super League n’était pas si éloigné que ça, à la différence près que les grands clubs auraient eu une position permanente. Affaire à suivre…