Bosz ne se sent (toujours) pas menacé

L'Olympique Lyonnais semble avoir touché le fond ce dimanche soir sur la pelouse du RC Lens. Défaits en fin de rencontre sur un but de Florian Sotoca, les Gones n'ont pas existé et auraient pu repartir de Bollaert avec les valises bien remplies, si Anthony Lopes n'avait pas sorti un match XXL. Les hommes de Peter Bosz viennent de signer une quatrième défaite consécutive en Ligue 1, et ne pointent qu'à la septième place au classement. Pas de quoi inquiété outre mesure le coach lyonnais. Lorsqu'on demande à Bosz s'il se sent menacé, il répond un simple "non".

Le coach néerlandais de l'OL a d'ailleurs tenu à nuancer les quatre défaites consécutives, qui ne se ressemblent en rien. "Aujourd'hui, c'était dur et on le savait qu'ils joueraient comme ça surtout à la maison. Beaucoup d'équipes ont des problèmes mais les quatre défaites sont différentes dans leur contenu. Ici, c'est différent de la défaite à Lorient ou de celle à Monaco où on avait eu plus le ballon, plus d'occasions" a déclaré Peter Bosz en conférence de presse.

"Quatre défaites, c'est trop"

Pas alarmiste, Peter Bosz reconnaît avoir été extrêmement gêné par le pressing lensois incessant durant toute la rencontre, qui a fait totalement exploser l'OL. Le coach néerlandais a par ailleurs rappelé les nombreux joueurs absents pour la rencontre.

"Je ne veux pas chercher des excuses et il ne faut pas oublier que Lens est une bonne équipe. Mais il y avait beaucoup d'absences, presque la moitié de l'équipe. C'était dur mais on pouvait mieux faire. On doit mieux faire."

Peter Bosz, le coach de l'OL, en conférence de presse

Peter Bosz, coach de l'Olympique Lyonnais (iconsport)
Peter Bosz, coach de l'Olympique Lyonnais (iconsport)

Et s'il ne craint pas encore pour son poste, Bosz réaffirme que chaque match est important, et qu'il sait que la série négative traversée par le club rhodanien n'est pas digne de son standing. "On ne peut pas continuer à glisser. Quatre défaites, c'est trop. Tous les matches sont clés pour la suite mais la pression est toujours là, surtout à Lyon" a conclu l'entraîneur néerlandais.