Milik veut jouer avec Bakambu
Si les Marseillais ont pu regagner la Provence avec le sourire ce samedi 22 janvier après un succès convaincant à Lens (0-2), l’un des joueurs de Jorge Sampaoli avait la mine plus fermée que les autres. Remplaçant au coup d’envoi, au profit de Dimitri Payet installé en « faux numéro 9 », Arkadiusz Milik n’a même pas eu l’occasion de fouler la pelouse du stade Bollaert-Delelis. Pire, le Polonais a vu Cédric Bakambu entrer… et marquer presque instantanément le deuxième but phocéen. Après la partie, l’ancien buteur de Naples a évoqué des regrets pour Canal+ Pologne comme le rapporte le quotidien La Provence. « Il (Bakambu) est entré à gauche, et je pense qu’on peut jouer ensemble, mais tout cela dépend du coach », a-t-il expliqué. Sans s’attarder trop longtemps sur le match dans le Nord, Milik a ensuite évoqué, plus globalement, son intégration difficile dans l’OM version 2021-2022.
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Milik estime être trop peu servi à l'OM
« Parfois, je regarde le chronomètre et je n’ai reçu que deux passes, avec un adversaire sur le dos, alors que l’on joue depuis vingt minutes », regrette celui qui n’a inscrit qu’un but en Ligue 1 cette saison. « Ce manque de passes diminue ma confiance. On cherche des solutions, nous avons fait une session vidéo et le fait que nous ne nous procurons pas beaucoup d’occasions est un problème global », croit savoir l’avant-centre.
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Pourtant, à Lens, Bakambu n’a eu besoin que de deux ballons, et d’un une-deux bien senti avec Mattéo Guendouzi pour débloquer son compteur de buts avec l’OM. Et atteindre, déjà, le total de but du Polonais, apparu onze fois en Ligue 1 depuis août.
"Ils peuvent se sublimer ou se neutraliser"
Le 14 janvier dernier, Sampaoli ne repoussait toutefois pas l’idée d’associer Bakambu et Milik en attaque. « Ils peuvent se sublimer l’un l’autre ou se neutraliser, en jouant les mêmes ballons et en n’étant pas solidaires ou connectés », expliquait l’Argentin. « On doit voir s’ils peuvent jouer ensemble ou si je dois en mettre un sur l’aile et l’autre dans l’axe », avait-il conclu.
Milik lui a déjà sa petite idée.