Les temps sont durs pour l'OL. Sportivement, la situation ne semble pas s'améliorer. La victoire obtenue sur la pelouse du Stade Rennais (0 - 1) avant la trêve internationale n'a pas redonné un second souffle aux joueurs de Fabio Grosso. Dimanche soir, contre le LOSC, les Gones sont retombés dans leurs travers (0 - 2). Par ailleurs, il se pourrait que cela coûte la tête de l'Italien. Son avenir s'écrit en pointillés dans le Rhône. Et, pour ne rien arranger, la DNCG continue son marquage à la culotte auprès de l'écurie rouge-et-bleu. Ce mardi, la commission indépendante hébergée par la LFP, chargée de surveiller les comptes des clubs professionnels, a demandé des éléments complémentaires à John Textor avant de trancher sa décision.
L'OL doit convaincre la DNCG
Pour rappel, l'Olympique Lyonnais est, depuis l'été dernier, limité sur le marché. La Direction nationale du contrôle de gestion a décidé d'encadrer sa masse salariale et ses transferts. Cette restriction, que Lyon rêve de voir levée, risque d'avoir de fortes conséquences sur la saison du dernier de Ligue 1. Pour l'heure, la priorité est de convaincre l'instance. Le propriétaire étasunien, accompagné par Thierry Sauvage (directeur général financier, en instance de départ) et Laurent Prudhomme (le futur directeur général financier), a plaidé une bonne santé financière. Dans le budget présenté, les transactions réalisées au cours du mercato estival, la vente d'OL Reign et la restructuration de la dette de l'OL Groupe devraient suffire à convaincre l'organe indépendant.
Un mercato d'hiver à 50 millions
En tout cas, c'est ce qu'espèrent les Lyonnais. L'Étasunien s'est montré confiant au sortir du rendez-vous, comme l'explique L'Équipe. Il semblerait que l'entretien se soit mieux déroulé que la première fois. Et il faut absolument que ce soit le cas si l'OL veut recruter cet hiver. Cela devient urgent tant les septuple champions de France s'embourbent en bas du classement. En cas de feu vert, les Rhodaniens devraient disposer d'une enveloppe de 50 millions d'euros pour renforcer l'effectif en place. Et, donc, lutter comme il se doit pour leur maintien.