Une passe des plus compliquées
Sous l'égide de Peter Bosz, l'OL a eu toutes les peines du monde à sortir son épingle du jeu en Ligue 1. Un état de fait qui a poussé Jean-Michel Aulas et ses collaborateurs à nommer un nouvel entraîneur en la personne de Laurent Blanc. problème, même avec l'ancien parisien, le navire rhodanien peine à émerger véritablement.
Il n'y a qu'à regarder le classement de la Ligue 1 pour s'en apercevoir. L'OL pointe, en effet, à une triste et morne dixième position. Et les récentes copies rendues par les joueurs lyonnais ne sont pas pour rassurer.
Jean-Michel Aulas se lâche sur Juninho
Et dans tout ce tumulte, un homme reste droit comme un piquet. Cet homme, c'est Jean-Michel Aulas. Ainsi, malgré le monceau de critiques que reçoit son club de la part de ses propres supporters, le décideur a défendu son projet dans les colonnes du Monde : « Si on regarde la moyenne de classement des vingt dernières années en Ligue 1, l’OL est en tête, devant le PSG et Marseille. Cela veut dire que les autres clubs ont connu des périodes comme celle que l’on traverse depuis deux ou trois ans. De la même manière qu’Arsenal peut être champion cette année après avoir aussi suivi un modèle de construction de son stade, je pense que nous avons aussi de très belles saisons à venir. On a eu un passage à vide, mais la dynamique est en train de repartir ».
Et Jean-Michel Aulas de tacler un certain Juninho, une erreur de sa part selon ses propres dires : « Mon erreur était de lui donner les clés alors qu’il n’était pas prêt du tout, a-t-il exposé avant d'évoquer Bruno Cheyrou et sa stratégie en ce qui concerne son organigramme sportif. Contrairement à ce qui est dit, Bruno est hypercompétent. Ma volonté est qu’il prenne le poste de directeur sportif. Et on cherche avec Vincent une sorte de conseiller sportif, qui soit un très grand ancien joueur », a conclu Jean-Michel Aulas. Une sortie sulfureuse, comme celui-ci en a l'habitude, et qui devrait grandement faire réagir...