Visé par les critiques véhémentes des Bad Gones pendant et après la rencontre entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain (1-4) ce dimanche, Castello Lukeba a fait les frais d'une communication critiquée par les supporters rhodaniens. Au cours d'un entretien accordé au journal L'Équipe, le jeune défenseur international Espoirs a cependant tenu à clarifier la situation et de livrer sa propre vérité.
Interrogé sur son ressenti après ces attaques, le joueur de 20 ans avoue : "C'est difficile, et c'est sûr que j'aurais préféré partir dans de meilleures conditions. Il y a peu de temps, j'étais très apprécié des supporters et, maintenant, c'est totalement l'inverse, ils me détestent. Je peux comprendre leur déception, depuis leur niveau d'information, ils voient des jeunes partir, ils sont en colère... Mais ils ne savent pas tout non plus."
Lukeba : "Ma volonté première était de prolonger à Lyon"
"Les supporters voient seulement ce qu'on leur montre, poursuit-il. C'est très facile pour le club de faire passer le joueur pour un méchant qui veut absolument partir. Mais mon départ de l'OL (contre près de 35 M€), c'est seulement une conséquence. Il faut voir les causes qui ont mené à ça aussi... Les raisons qui m'ont convaincu de partir."
Faute de discussions en faveur d'une potentielle prolongation de contrat, Castello Lukeba a voulu prendre les choses en main. "Je n'avais pas de nouvelles, donc j'ai décidé d'être plus acteur. J'ai arrêté de travailler avec mes anciens agents et j'ai envoyé un mail personnellement à Vincent Ponsot pour l'avertir qu'il devait directement passer par moi, révèle-t-il. On m'avait aussi fait comprendre que ça pourrait être bien pour le club si j'étais vendu. J'ai appris par la suite que ma vente était prévue à la DNCG. Dans ces conditions, c'était impossible pour moi de continuer à l'OL, le club de mon enfance, là où j'ai grandi et vécu énormément de choses que je n'oublierai jamais." Pour sa part, le nouveau défenseur de Leipzig assure qu'il souhaitait continuer son aventure dans le Rhone.