Guessand, le but de la discorde
Le FC Nantes continue de se faire peur en Ligue 1. Après sa défaite à Auxerre la semaine dernière, l'équipe d'Antoine Kombouaré a bien failli repartir de la Beaujoire sans le moindre point. Devants au score par Pallois, ils ont vu Mama Baldé puis Wilson Odobert renverser la situation. L'ESTAC pensait prendre trois points en prenant l'avantage dans le temps additionnel, mais c'était sans compter sur l'égalisation très tardive des Nantais, par Guessand. Un but validé par l'arbitre, Jérémie Pignard. Non sans polémique.
Le but inscrit par les Nantais suit une action litigieuse autour de Mostafa Mohamed, qui semblait s'amener le ballon de la main. Après avoir annulé le ballon, Jérémie Pignard a été appelé par la VAR pour visualiser l'action. Après quelques secondes, l'arbitre a finalement décidé d'accorder l'égalisation nantaise. Un but important dans l'optique du maintien, même si ce match nul reste une mauvaise opération pour les joueurs d'Antoine Kombouaré.
Pignard s'explique
Avant d'accord le but, Jérémie Pignard s'est longuement expliqué auprès des joueurs de l'ESTAC. Il en a ensuite fait de même avec l'entraîneur troyen, Patrick Kisnorbo. Puis, c'était au tour des abonnés Prime Vidéo d'entendre les explications de l'arbitre du match. L'homme au sifflet a en effet, confirmé que la main de Mohamed n'était pas sanctionnable.
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"Si c'est vraiment le bas du biceps et là (il montre l'avant-bras ndlr), c'est main. Là, la VAR a bien fait de m'appeler, et c'est pour cela que j'ai pris mon temps, parce que c'est une décision importante. Comme je l'ai expliqué à l'entraîneur de Troyes, le ballon touche une partie du biceps, peut-être, mais une circonférence du ballon touche clairement la manche du joueur. Donc cette main n'est pas sanctionnable", avant d'en dire plus sur la position du corps de Mostafa Mohamed.
"Ce qu'il faut aussi prendre en compte, c'est que le joueur est en extension. Est-ce que c'est un mouvement naturel, en extension, d'avoir les bras un peu décollés ? Oui, clairement. On n'est pas là pour demander aux joueurs de sauter les bras dans le dos", a-t-il ajouté. Jérémie Pignard a également ajouté que Nicolas Pallois, dont la main était en l'air lorsqu'il a été sanctionné d'un penalty, a lui même reconnu avoir fait faute.