C'était clairement LE match à gagner. En s'inclinant à Lorient au bout du bout du temps additionnel (1-0), le FC Metz, lanterne rouge de Ligue 1, a mis un orteil de plus en Ligue 2. Son coach, Frédéric Antonetti, n'est resté que quelques secondes en conférence de presse. Pour des raisons qui restent à éclaircir.

Un match au scénario incroyable, la VAR a tout changé

Les duels entre formations qui jouent le maintien, le tout à quelques journées seulement de la fin de la saison, sont bien souvent épiques. Le Lorient - Metz de ce mercredi 20 avril 2022 fait clairement partie de ceux-là. Les Lorrains, derniers de Ligue 1, ont d'abord marqué avant que le VAR ne refuse le but, dans la confusion. Puis dans les dernières secondes du temps additionnel, les Merlus ont ouvert le score. Cette fois, la VAR a décidé d'accorder le but, scellant du même coup la défaite messine. Imméritée au regard des occasions obtenus par les joueurs de Frédéric Antonetti. Un entraîneur pour le moins énigmatique à l'issue de la partie.

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Frédéric Antonetti, entraîneur du FC Metz (IconSport)
Frédéric Antonetti, entraîneur du FC Metz (IconSport)

Antonetti ne reste que quelques secondes en conférence de presse

"Ce soir, j'ai compris beaucoup de choses... Ne me posez pas de questions." Cette punchline est signée Frédéric Antonetti, entraîneur du FC Metz, en conférence de presse après le déplacement à Lorient. Une intervention aussi courte dans la durée que longue à analyser. Le technicien corse de 60 ans était tout juste de retour après sept matches de suspension. Son intervention était-elle liée aux décisions arbitrales pour le moins décisives ?

Ou Antonetti, au FC Metz depuis 2018, était-il vivement remonté contre ses joueurs, plus proches que jamais d'un retour en Ligue 2 ? D'un point de vue comptable, les Lorrains, à cinq journées de la fin, accusent un retard de sept points sur la dix-huitième place synonyme de barrage. De huit longueurs sur un virtuel maintien. Avec 4 victoires au compteur en 33 journées, on voit mal comment les coéquipiers de Nicolas de Préville pourraient sauver leur peau sur le fil. Frédéric Antonetti, sous contrat jusqu'en 2024, resterait-il à Metz, même en L2 ?