Loïs Openda, l'ombre d'un doute

Recruté contre moins de 12 millions d'euros l'été dernier, Loïs Openda a très vite mis la Ligue 1 à ses pieds, dans le sillage d'un Racing Club de Lens à la fête cette saison. L'attaquant international belge n'a d'ailleurs manqué aucun des 38 journées du Championnat de France, inscrivant la bagatelle de 21 buts. De très bon augure pour les Sang et Or, pouvait-on penser, avant de retrouver le doux parfum de la Ligue des champions. Sauf que plusieurs clubs européens sont venus aux renseignements. Et, que l'un d'entre eux a tapé dans l'oeil d'Openda. Il s'agit du RB Leipzig. Qui aurait proposé jusqu'à 32 millions d'euros aux Sang et Or. Sans succès jusque-là. Le joueur, lui, persiste et signe, il souhaite découvrir la Bundesliga allemande cet été.

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Loïs Openda, l'attaquant du Racing Club de Lens et de l'équipe de Belgique (Icon Sport)

"Leipzig est un club qui peut me faire grandir"

Dans des propos relayés par L'Équipe, Loïs Openda est resté dans la lignée de deux tenus il y a quelques jours pour la presse belge. "Leipzig est un club qui peut me faire grandir. Ils viennent de remporter deux Coupes d'AllemagneIls sont Européens chaque saison. Je sais bien qu'il y a la Ligue des champions à disputer avec Lens. Mais Leipzig, c'est un peu plus grand encore. Beaucoup de gens m'expliquent que j'ai besoin d'une saison supplémentaire à Lens pour continuer à progresser. Je pense que ça peut être le bon moment pour aller voir un niveau encore supérieur. Si je me sens prêt à le faire, je ne dois écouter que moi-même", a-t-il notamment expliqué.

Tout en clarifiant sa position par rapport au Racing Club de Lens : "Forcément, les supporters n'ont pas envie de me voir partir. Je comprends leur attachement. Mais je n'ai rien dit de méchant. Je n'ai pas mal parlé du club. C'est le club qui m'a fait devenir ce que je suis aujourd'hui. Je n'ai pas réussi une saison incroyable et marqué tout seul 21 buts en L1. J'en serai reconnaissant jusqu'au bout. Et je serai toujours attaché à ce club, c'est normal. Mais je n'ai manqué de respect à personne." C'est dit !