Luis Rubiales ne quitte pas la Fédération royale espagnole de football ! Alors que selon Marca, le dirigeant de 45 ans aurait dû annoncer ce vendredi sa démission de son poste de président, il n'en sera finalement rien. Une décision qui devait faire suite à la polémique découlant de son comportement en marge du succès de la sélection espagnole lors de la Coupe du Monde féminine. Pour rappel, après la victoire finale de la Roja face à l'Angleterre (1-0), Rubiales avait embrassé la joueuse Jenni Hermoso sans que celle-ci n'y ait consenti.

Une agression à laquelle est venu se greffer un comportement des plus inadaptés (gestes obscènes, images polémiques...). Mais ce n'est pas tout ! En effet, Rubiales n'a pas jugé bon d'immédiatement s'excuser et a même traité d'imbéciles ceux qui critiquaient son geste. Et sa vidéo "d'excuses" (pour laquelle il avait demandé à Jenni Hermoso et à Ivana Andrés d'apparaître) publiée quelques heures plus tard n'y a rien changé. Une situation dont se sont emparées les plus hautes sphères politiques, demandant une "plus grande fermeté" vis-à-vis d'un fait "inadmissible".

Le faux témoignage de Rubiales

Et pour ne rien arranger, Luis Rubiales, via la RFEF, a fait publier une prétendue déclaration de Jenni Hermoso : "Cela a été un geste mutuel totalement spontané en raison de l'immense joie que procure la victoire d'une Coupe du Monde. Le président et moi avons d'excellentes relations, son comportement avec nous tous a été excellent et c'était un geste naturel d'affection et de gratitude. On ne peut pas donner plus de tour à un geste d'amitié et de gratitude, nous avons gagné une Coupe du Monde et nous n'allons pas nous écarter de ce qui est important."

foot11.com
Luis Rubiales s'était défendu dans une sortie approximative. (Icon Sport)

Des propos que n'a jamais tenu la footballeuse, ce qui a eu pour effet d'encore un petit peu plus mettre en avant la culpabilité du dirigeant. Des agissements qui ont fait réagir de nombreux acteurs du jeu (joueurs, agents, membres de la RFEF et syndicats) qui ont tous fait pression pour que justice soit rendue. Mais lors de l'Assemblée de la Fédération qui s'est tenue ce vendredi, Rubiales a affirmé qu'il ne démissionnerait pas, espérant que justice lui sera rendue.