Comme le PSG, l'OL s'arrête en quart de finale

Mal embarqués dans ces quarts de finale de la Ligue des champions féminine, le Paris Saint-Germain et l'Olympique Lyonnais ne sont pas passés loin de renverser des montagnes hier jeudi. Le PSG, battu à domicile par Wolfsbourg à l'aller (0-1), a été tenu en échec en Allemagne (1-1) et ne verra donc pas le dernier carré. Même constat pour presque pour l'OL. Qui s'était incliné à la maison face à Chelsea (0-1). Au retour, à Stamford Bridge, les joueuses de Sonia Bompastor avaient tout d'abord arraché la prolongation grâce à un but de Vanessa Gilles. Avant de prendre un avantage déterminant, pensait-on, par l'intermédiaire de Sara Däbritz. Hélas un penalty concédé à la... 128e minute a permis aux Blues de s'offrir une séance de tirs au but. Avant d'avoir le dernier. Côté lyonnais, le penalty ern question ne passe pas.

"Un sentiment d'injustice et de cruauté", peste Bompastor

En conférence de presse d'après-match, Sonia Bompastor, la coach de l'OL, ne pouvait masquer sa déception. Sa colère, aussi : "Il y a un sentiment d'injustice et de cruauté. Mes joueuses ont fait le match qu'il fallait", a-t-elle d'abord commenté, dans des propos relayés par L'Équipe. Avant de revenir sur l'épisode du penalty transformé par Maren Mjelde au bout du bout de la prolongation : "J'ai revu les images, c'était important pour moi de les revoir. En direct, l'arbitre prend la bonne décision, elle ne siffle pas."

Hélas pour Lyon, la VAR a décidé d'appeler l'arbitre de la rencontre pour lui demander de revisionner un contact dans la surface. "À partir du moment où le VAR fait appel à elle, il est difficile pour l'arbitre de le déjuger. Chelsea, sur la fin des prolongations, elles n'attendaient que ça. Je trouve que le VAR s'est fait berner sur ce coup-là. C'est difficile, clairement, il n'y a pas faute quand je revois les images, d'où le sentiment de frustration ce soir", a fustigé Bompastor. Désormais, Lyon va tenter de conserver son petit point d'avance sur... le PSG en tête de la D1 Arkema. Tout en défiant les mêmes Parisiennes en finale de Coupe de France le 13 mai prochain à Orléans.