Défaite historique du Brésil... face à l'Argentine

Jamais, dans toute son histoire, le Brésil n'avait perdu le moindre match à domicile comptant pour les qualifications d'une Coupe du Monde. Cette folle série a tristement pris fin, la nuit dernière. Et ce à l'occasion d'un Superclasico plus que tendu contre l'éternel rival, l'Argentine. Un match haché sur le terrain, avec plusieurs regroupements. Mais aussi un carton rouge reçu par Joelinton à une dizaine de minutes de la fin. Marquinhos, le défenseur central au PSG, a dû céder sa place à la pause. Les champions du monde, eux, ont frappé sur l'une de leurs rares occasions franches, par l'intermédiaire... d'un défenseur, Nicolas Otamendi (0-1). Si Messi et les Argentins se relancent après une première défaite concédée il y a peu, le Brésil, lui, est sixième de son groupe avec trois revers en six matches. En primes, les autorités brésiliennes ont tristement fait parler d'elles ces dernières heures.

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De graves incidents ont émaillé Brésil - Argentine la nuit passée (Icon Sport)

Graves incidents dans les tribunes, Martinez se mue en sauveur

En effet, ce Brésil - Argentine aurait pu ne pas voir lieu. Ainsi, dès les hymnes nationaux, les supporters argentins, placés au beau milieu de leurs rivaux, ont été agacés que leur hymne soit sifflé et ont voulu en découdre. Problème, la police militaire brésilienne s'en est mêlée. Certains fans ont dû envahir la pelouse pour ne pas être écrasés par les grilles. D'autres, le visage couvert de sang, se faisaient rapidement soigner.

Emiliano Martinez, fantasque gardien de but argentin, a même donné de sa personne pour empêcher les policiers de taper sur ses compatriotes. Une trentaine de minutes après êtres rentrés aux vestiaires, les acteurs ont finalement pu jouer. Le Brésil, lui, s'est fait conspuer par son propre public. Une soirée à oublier, sur comme en dehors du terrain.