Le Barça et l'Atlético en désaccord, Griezmann subit

Le début de saison d'Antoine Griezmann a de quoi frustrer. Bien qu'auteur de 3 buts, le Français est cantonné à un statut de remplaçant. Même s'il a récemment donné la victoire à son équipe par deux fois en marquant contre Valence et Porto, sa place devrait rester sur le banc. La faute à une clause problématique négociée lors de l'élaboration de son prêt. Le contrat stipule que si Griezmann joue au moins 45 minutes sur 50 % des matchs de l'Atlético où il est disponible, le club madrilène devra obligatoirement lever une option d'achat de 40M€ pour s'attacher définitivement les services du joueur.

Le problème, c'est que les Colchoneros font actuellement tout pour réduire le temps de jeu de l'international tricolore. Conscients de cette gestion du joueur, les Blaugranas sont montés au créneau pour rappeler leur interprétation du contrat. Selon eux, la deuxième année de prêt était déjà une option conditionnée par le fait que Griezmann ait joué plus de 45 minutes sur 50% des matchs de l'Atlético. Ainsi, il ne serait pas possible d'éviter le versement des 40M€.

Tebas botte en touche

Chez les pensionnaires du Wanda Metropolitano, on reste persuadés que la clause est bien valable sur les deux saisons, et pas uniquement la première. En conférence de presse, le président de la Liga, Javier Tebas, a réagi à ce litige qui oppose les deux institutions. "Vous devez respecter ce qui est écrit. C'est une affaire entre les deux clubs. La Liga ne peut pas interférer."

Autrement dit, le dirigeant n'a pas pris parti dans l'affaire. À défaut d'arbitrer lui-même le conflit, Tebas a cependant précisé que le tribunal arbitral du sport se chargera du dénouement. "La question de l'option d'achat de Griezmann devrait être tranchée par un tribunal arbitral et dans six mois, il devrait y avoir une sentence qui ne serait pas susceptible d'appel." Pour Antoine Griezmann, il va sans doute falloir faire preuve d'encore un peu de patience.