L1 - avant OL - OM, Sampaoli estime que "Lyon a un avantage"

"Nous avons aussi des absents" rappelle Sampaoli

Avant les retrouvailles entre Lyon et Marseille ce mardi soir (21h), ne dîtes pas à Jorge Sampaoli que son adversaire du jour est fragilisé. Tandis que Peter Bosz devra faire sans ses blessés (Aouar, Denayer), ses suspendus (Da Silva, Kadewere), ses joueurs convoqués en sélection (Paquetá, Toko-Ekambi) ou encore sans Dembélé, malade, l’entraîneur argentin estime toujours que "Lyon a un avantage » avant cette partie. « Nous avons aussi des absents. L’adversaire a eu plus de temps pour préparer ce match. Nous avons joué samedi dernier (contre Montpellier, en Coupe de France) et nous rejouons vendredi (contre Angers en championnat) », a alors expliqué Sampaoli.

Plus à l’aise à l’extérieur - « on a fait moins d’erreurs » -, les Marseillais peuvent prendre la deuxième place de Ligue 1 à l’OGC Nice en cas de succès dans le Rhône. Mais le technicien phocéen a souhaité retirer de la pression à ses joueurs. « Le match est important pour les deux équipes », estime-t-il ainsi alors que Lyon, 11e, peut recoller à six points de son adversaire du jour en cas de victoire.

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Payet regrette le huis clos

Dans les pas de Sampaoli, Dimitri Payet a également tenté d'écarter le statut de favori de son clan. « Je ne sais pas si on a un avantage. On a aussi des absents. Honnêtement, on n’a pas regardé l’équipe en face et on sait que l’OL a un effectif conséquent », a expliqué le meneur de jeu. Au cœur des incidents qui avaient empêché la rencontre de se poursuivre en novembre dernier, Payet n’a pas échappé aux questions sur ce jet de bouteille venu des tribunes du Groupama Stadium. « Cela a été mentalement compliqué », s’est-il souvenu. « J’avais l’impression d’être le fautif. C’était le plus difficile à digérer, plus que la bouteille en elle-même ». 

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Alors qu’il sera l’un des hommes forts de Sampaoli sur la pelouse lyonnaise, Payet a toutefois regretté l’absence de supporters. « Je suis le premier déçu de jouer dans un stade vide. Cela enlève tout le piquant d’un Olympico. Les joueurs sont les premiers pénalisés ».