La Juve déjà dos au mur en Ligue des champions

On la présentait comme l'équipe la mieux armée pour empêcher le Paris Saint-Germain de terminer à la première place de son groupe de Ligue des champions. Après deux journées disputées, force est de constater que la Juventus Turin n'est pas au mieux. Malgré une seconde période plus intéressante que la première, les hommes de Massimiliano Allegri avaient débuté par une défaite au Parc. Hier mercredi, ils ont encore chuté, à la maison cette fois, face au Benfica Lisbonne sur le même score (1-2). Certes, rien n'est terminé pour le club de la Vieille Dame. Le coach turinois, lui, ne semble pas s'en faire concernant son avenir.

Massimiliano Allegri, l'entraîneur de la Juventus Turin (Icon Sport)
Massimiliano Allegri, l'entraîneur de la Juventus Turin (Icon Sport)

Max Allegri "pas en danger", vraiment ?

Face au Benfica, tout avait idéalement démarré pour la Juventus Turin, devant après un peu plus de 3 minutes grâce à un but du Polonais Milik, prêté par l'OM. Mais un penalty concédé juste avant la pause a fait mal aux Italiens. Que dire du second but de David Neres après le repos. Au-delà de la défaite, c'est la manière qui interpelle. En effet, les Portugais ont eu davantage la maîtrise du ballon et ont frappé et cadré deux fois plus que les Turinois. Autant dire que la réception du Maccabi Haïfa début octobre aura presque déjà des allures de match de la dernière chance.

D'autant qu'en Serie A, la Juve n'est que "que" huitième avec déjà quatre résultats nuls en six journées. La saison blanche écoulée, comprenez sans le moindre trophée, une première depuis plus de dix ans, est encore dans toutes les têtes. Pourtant, le coach Massimiliano Allegri, lui, semble serein. Au micro de Sky Sport, il a notamment déclaré : "Je n’avais jamais perdu deux matchs de suite en Ligue des champions et c’est quelque chose qui n’est pas acceptable pour la Juventus, mais je ne me sens pas en danger. Dans le football, ce genre de moments arrive. Ce n’est pas le moment de s’inquiéter, il faut penser à travailler." Même son de cloche du côté de ses dirigeants ?