La Juve s’enfonce…
Ce mardi 11 octobre, la Juve se déplaçait sur la pelouse du Maccabi Haïfa en Ligue des champions. L’occasion pour les hommes de Massimiliano Allegri de se rassurer après la défaite du week-end face à l’AC Milan (2-0). Mais ils se sont à la place enfoncés un peu plus dans la crise. Les Bianconeri se sont inclinés une nouvelle fois 2-0 face à l’outsider et dernier du groupe H.
Avec cette deuxième défaite d’affilée, la Juve a signé un quatrième revers en six matchs toutes compétitions confondues. Les Italiens sont désormais à cinq points du deuxième de leur groupe, le Benfica. Et vont devoir espérer un miracle pour se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Quant au championnat, ils pointent à une triste huitième place. Devant une telle situation, Allegri est au cœur de nombreuses critiques.
Agnelli conforte Allegri malgré tout
Mais si la Juve traverse une période très compliquée, Allegri ne sera pas viré après la défaite à Haïfa. C’est son président, Andrea Agnelli, qui l’a lui-même affirmé après la rencontre. Dans des propos rapportés par RMC Sport, il a indiqué que la situation actuelle de son club n’était pas seulement la faute de son entraîneur :
« J'ai honte de ce qui se passe en ce moment. Dans ce genre de situation, il ne s'agit pas d'une seule personne, je veux dire Allegri, c'est une situation qui concerne le groupe dans son ensemble et nous devons repartir de l'avant. Il n'y a pas un coupable, ce n'est pas de la faute de l'entraîneur si nous ne réussissons pas un tacle Allegri va rester l'entraîneur de la Juventus. »
Ces propos rappellent ceux de Jean-Michel Aulas, qui avait défendu Peter Bosz en appelant ses joueurs à prendre leur responsabilité. Ce qui ne l’avait pas empêché de remercier le technicien néerlandais quelques jours plus tard… Dans le cas de la Juve, on peut aussi penser que malgré les propos de son président, Allegri va vite devoir redresser la barre s’il ne veut pas lui aussi se retrouver menacé…