Dix jours. C'est la période pendant laquelle José Mourinho sera resté au chômage. Licencié de Tottenham le lundi 19 avril, l'entraîneur portugais a déjà retrouvé un poste. Jeudi 29 avril, le tabloïd britannique The Sun a en effet annoncé qu'il serait le nouvel employeur du "Special One" pendant l'Euro 2021.

Mourinho, "the special consultant"

"On a Mourinho". L'annonce triomphante du Sun dans son édition de vendredi 30 avril ne passe pas inaperçue. Le désormais ex-entraîneur de Tottenham officiera en tant que consultant pendant l'Euro. Il aura une colonne au sein du tabloïd où il pourra s'exprimer sur les événements qui retiendront son attention tout au long de la grand-messe de juin et juillet.

José Mourinho. Icon Sport
José Mourinho. Icon Sport

Mourinho sera sur tous les fronts puisqu'il sera aussi consultant pour la radio talkSPORT. Ce retour express dans l'univers médiatique n'est pas une surprise pour ceux qui connaissent le Portugais. En décembre 2018 déjà, après son licenciement de Manchester United, Mourinho avait retrouvé un poste en tant que consultant pour la chaîne Sky.

Qui en prendra pour son grade ?

Pour The Sun, c'est évidemment un très joli coup. Adepte des coups de gueule, des punchlines et des critiques acerbes, le "Special One" est un sacré numéro dans l'exercice de la communication, a fortiori pour le public du tabloïd particulièrement friand de ces déclarations fracassantes. Que le Portugais sorte de nouvelles punchlines comme celle qu'il avait lancée contre les critiques, les lecteurs du Sun ne demandent que ça. Conseillera-t-il lui aussi à Kylian Mbappé, comme Jean-Michel Larqué l'avait fait, de "changer de métier" ? Ou s'en prendra-t-il plutôt à sa cible favorite, Paul Pogba ?

José Mourinho. Icon Sport
José Mourinho. Icon Sport

Une chose est sûre : José Mourinho aime beaucoup trop le football pour en rester dehors longtemps. Son licenciement de Tottenham l'a pourtant rendu plus riche de 23 millions d'euros d'indemnités. Une somme dont il aurait largement pu profiter pour s'offrir une pause bien méritée. Mais tout l'argent du monde n'empêchera pas le sniper de 58 ans de faire ce qui lui plaît le plus : dézinguer tout ce qui passe devant son radar.