Ferracci sur les incidents survenus lors du match

Au lendemain des incidents survenus lors de la mi-temps du match Paris FC-OL, Pierre Ferracci est revenu sur ce qu’il s’est passé sur RMC. Pour lui, les individus qui ont semé le trouble n'auraient jamais dû rentrer dans le stade Charléty.

« Il y avait beaucoup d'enfants et de clubs partenaires qui étaient venus en famille. Beaucoup étaient dans le virage qui jouxtait le parcage des ultras lyonnais, de cette bande d'abrutis, qui n'auraient dû jamais mettre les pieds à Charléty », a-t-il déclaré aux Grandes Gueules sur RMC.

Puis, Ferracci s’est exprimé sur la différence entre les supporters de l’OL venus regarder normalement le match et ce groupe d’individus malveillants. « Le fait qu'ils arrivent à la Gare de Lyon à 20h30, très peu de temps avant le match, c'était créer des conditions pour que les incidents se produisent, a déclaré le président du Paris FC. Beaucoup d'entre eux ont dû beaucoup boire entre Lyon et Paris. Il y avait des supporters lyonnais à côté de nous. Quand l'OL a égalisé, ils ont sauté de joie et il n'y a eu aucun problème ».

Jean-Michel Aulas sur les traces de Leproux ?

Après avoir donné sa version des faits au micro de RMC, Pierre Ferracci est revenu sur ce qu'il reproche à Jean-Michel Aulas et sur les sanctions à mettre en place à l’égard de l’Olympique Lyonnais.

« Après ce qu'il s'est passé lors d'OL-OM, je rappelle que ces deux clubs sont administrateurs de la LFP. Jean-Michel (Aulas) est membre du Comex de la Fédé. Quand vous entrez dans le stade, vous pouvez faire passer des fumigènes, des chaînes de vélo. Si Jean-Michel (Aulas) ne fait pas le ménage dans ses supporters, il va tirer l'OL et le foot français vers le bas », a déclaré Ferracci.

Un groupe d'individus malveillants à l'origine des incidents qui ont eu lieu lors de la mi-temps de Paris FC-OL. (@iconsport)
Un groupe d'individus malveillants à l'origine des incidents qui ont eu lieu lors de la mi-temps de Paris FC-OL. (@iconsport)

Ensuite, le président du Paris FC a eu des mots forts qui devraient sûrement faire réagir Jean-Michel Aulas. Ferracci souhaite qu’Aulas prenne une décision très forte s’il ne veut pas nuire à l’OL et au football français. « Il faut que Jean-Michel comprenne que s'il ne fait pas ce que Robin Leproux au PSG, s'il ne fait pas le ménage dans ses supporters, il va tirer l'OL et le foot français vers le bas ». 

Pour rappel, en 2010, Robin Leproux, alors président du Paris Saint-Germain, a fait interdire la vente d’abonnements annuels aux supporters des tribunes Auteuil est Boulogne au Parc des Princes. Cette décision a fait suite à de graves violences et notamment la mort d’un jeune supporter parisien. Ce que Ferracci veut, c’est que Jean-Michel Aulas suive les pas de Leproux donc.

Pour Ferracci, « il faut des sanctions radicales »

Le président du Paris FC est catégorique là-dessus, « ce n’est pas le Paris FC qui doit être sanctionné demain ». Pour lui, les mesures doivent être prises en correspondances avec les incidents. Toujours selon lui, étant donné qu’ils ont démarré à cause de certains supporters lyonnais, c’est l’OL qui devrait être sanctionné. Ferracci espère vivement que la « fédération prendra la bonne décision. Il faut des sanctions radicales ».

Concernant le match Paris FC-OL, Ferracci espère secrètement que le match ne pourra pas être rejoué et que l’OL perdra sur tapis vert. Les 16es de finale se jouant les 2 et 3 janvier, il reste peu de temps pour reprogrammer le match. Pour Ferracci, « le préjudice est énorme » car ces incidents pourraient déstabiliser son club qui lutte activement pour la montée en Ligue 1 (actuellement 4es de Ligue 2 avec 2 points de retard sur le premier).

Enfin, le président du Paris FC a conclu en évoquant les conséquences de tels actes au sein des stades. « Les gens vont avoir peur de venir au stade si c’est pour voir la moitié d’un match ça commence à bien faire. Oui le football est en danger, tout le monde le sait ». En espérant que ces derniers mots auront une portée significative pour empêcher de nouveaux incidents de la sorte.