Les « Pandora Papers » secouent aussi le monde du sport

Cinq ans après les « Panama Papers », le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) sur a récemment publié une nouvelle enquête sur des montages financiers illégaux réalisés à différents paradis fiscaux du globe. Cette vaste enquête, réalisée par plus de 600 journalistes de 117 pays qui ont étudié pas moins de 12 millions de documents, met en cause de nombreuses personnalités de tous horizons. Dont celui du football.   

Ainsi, d'après El País, Pep Guardiola est concerné par le scandale. Son nom fait partie des personnalités sportives identifiés par l’ICIJ ayant fraudé. Le journal espagnol, qui a pris part à l’enquête, assure que l’actuel entraîner de Manchester City a attendu plusieurs années avant de déclarer ses revenus de joueur perçus lorsqu’il évoluait à Al Ahli, au Qatar, de 2003 à 2005.

Guardiola aurait caché au Fisc espagnol ses salaires lors de son passage au Qatar (iconsport)
Guardiola aurait caché au Fisc espagnol ses salaires lors de son passage au Qatar (iconsport)

Guardiola, Di María et Ancelotti auraient utilisé des sociétés écran  

Guardiola serait passé par une société au Panama pour avoir un compte courant à la Banque privée d’Andorre, sur lequel il déposait de l’argent jusqu’en 2012. Date à laquelle il aurait enfin régularisé sa situation, en profitant de l’amnistie fiscale mise en place par le gouvernement de Mariano Rajoy en Espagne. L’ancien entraîneur du Barça aurait alors versé à ce moment les 500 000 euros d’impôt qu’il devait au Trésor espagnol.

Angel Di María est aussi visé par les révélations des « Pandora Papers ». La Sexta assure que l’attaquant du PSG a lui aussi eu recours à une société privée au Panama, la Sunpex Corporation Inc. Il l’aurait utilisé pour exploiter ses droits à l’image entre 2013 et 2017 sans les déclarer. Ainsi, l’Argentin aurait géré plus de huit millions d’euros via cette société écran.

Guardiola aurait caché au Fisc espagnol ses salaires lors de son passage au Qatar (iconsport)
Di María et Ancelotti auraient géré leurs droits à l'image via des sociétés offshore (iconsport)

Quant à Carlo Ancelotti, il aurait aussi géré ses droits à l’image via une société privée, basée cette fois serait dans les Îles Vierges britanniques. Les faits remontent à son premier passage sur le banc du Real, de 2013 à 2015.  

Ces révélations pourraient ne pas rester sans suite. D’autres noms de footballeurs apparaissant dans les « Pandora Papers » pourraient filtrer dans les prochaines semaines.