Président intérimaire de la FFF, Philippe Diallo était attendu par de nombreux journalistes à l'issue du Comex qui a décidé du sort de Corinne Diacre. Il faut dire que le remplaçant temporaire de Noël Le Graët a rapidement dû s'acquitter de lourdes responsabilités. Derrière une rangée de micros, il n'a pas caché la complexité de la situation. "Je pense qu'en l'espèce, j'ai été confronté à un malaise qui s'était créé déjà depuis plusieurs années. Il m'appartient aujourd'hui de le trancher. Je l'ai fait en choisissant entre deux mauvaises solutions."
- À lire également : CdM 2023 : le Panama qualifié, le groupe des Bleues au complet
Pour justifier son choix, l'ancien vice-président de la FFF explique avoir privilégié le sportif. "Aujourd'hui mon souhait, c'est que l'échéance qui arrive, c'est-à-dire la Coupe du monde, et bien avec les membres du Comex, j'ai choisi de doter l'équipe de France des meilleurs moyens pour être performante à cette coupe du monde. J'ai choisi, d'une certaine manière, le succès sportif et la performance sportive." Ainsi, Diallo a justifié l'éviction de Diacre.
Diallo ne donne pas complètement raison aux joueuses
Pour Wendie Renard et ses coéquipières, le remplacement à venir de Diacre peut sonner comme une victoire. Cependant, Diallo n'a pas hésité à les pointer du doigt au passage. Le dirigeant leur reproche la forme employée pour s'exprimer. "Je pense que les joueuses qui ont fait part de leur malaise, l'ont fait à mes yeux de la mauvaise manière. Mais il a fallu quand même entendre leur appel."
- À lire également : EdF (F) : Hervé Renard, candidat à la succession de Diacre
Alors que le successeur de Diacre n'a pas encore été nommé, Diallo place déjà la pression sur les joueuses, comme si elles devaient désormais renvoyer l'ascenseur. "Maintenant, la balle est dans leur camp. Il leur appartient d'être exigeantes envers elles-mêmes et exigeante avec l'équipe de France afin qu'elle soit performante. Voilà mon souhait" a conclu le président intérimaire.