Noël Le Graët est en pleine tourmente. Accusé de sexismes à travers l'envoi de SMS à des employées de la Fédération française de football, l'actuel président de la 3F aurait fait une déclaration lors du dernier rassemblement de présidents de districts au congrès de l'ANPDF à Caen. En effet, Le Graët aurait avoué que la Coupe du monde au Qatar serait un point de non-retour selon le résultat des Bleus. "Si la France gagne le Mondial tout le monde sera content. Si elle perd, cela sera totalement l’inverse. Peu importe l’issue, cela peut bouleverser l’avenir de la présidence de la FFF", aurait-il avoué. Mais pour ceux qui étaient présents, cette phrase peut avoir plusieurs sens. A-t-il dit ça pour annoncer son départ, pour confirmer son maintien au poste ou simplement pour se jouer des journalistes ?

Le Graët démission ?

Alors que son mandat doit durer jusqu'en 2024, l'homme âgé de 80 ans fait couler beaucoup d'encre ces derniers temps. La polémique autour de la gestion des employés à la Fédération, des envois de SMS à caractère sexistes et oppressifs, et le délaissement du football amateur... tout cela réuni fait de Noël Le Graët un homme fragilisé. RMC Sport révèle que le président de la FFF a, lors de son dernier discours au congrès des présidents de districts, perdu l'équilibre. "On avait face à nous un homme, un dirigeant fatigué de 80 ans", avoue au média sportif français l'un des membres présents.

Noël Le Graët, le boss de la FFF / Icon Sport
Noël Le Graët, le boss de la FFF / Icon Sport

Et pour couronner le tout, les informations de RMC Sport se recoupent avec celles de So Foot qui révèle littéralement que Noël Le Graët pourrait démissionner en janvier. Et ce, quelle que soit l'issue de la Coupe du monde des Bleus. Il faudrait alors trouver un président qui assurerait l'intérim jusqu'en 2024, date de la fin du mandat de NLG. Parmi les candidats les plus probables, on y trouverait alors Philippe Diallo, l'actuel vice-président de la FFF. Toutefois, Le Graët aurait une petite affection pour Marc Keller. Problème, il est encore en poste à la présidence du Racing Club de Strasbourg. Reste désormais à savoir si ces rumeurs sont vraies. Réponse, le 7 janvier prochain, pour un discours à l'occasion de la prochaine assemblée fédérale.