Erling Haaland voit grand. Plus grand que le Borussia Dortmund, déjà trop petit pour son immense talent. Son agent Mino Raiola et son père Alf-Inge Haaland l'ont bien compris. Cette semaine, les représentants du phénomène ont ainsi fait la tournée des clubs européens intéressés pour accueillir la bête. Le Barça et le Real Madrid, puis l'Angleterre avec Chelsea notamment... Une attitude qui a fortement déplu au Borussia Dortmund.
Une "violation du cessez-le-feu"
Le quotidien AS dévoile les raisons de cette colère. Plus tôt dans la semaine, le Borussia Dortmund et le clan d'Erling Haaland se sont rencontrés pour clarifier leurs positions communes. Erling Haaland, Mino Raiola et Alf-Inge Haaland privilégient un départ du Borussia cet été. Le club, quant à lui, s'y refuse totalement. Or, Raiola et le père d'Haaland ont fait savoir qu'ils comprenaient et acceptaient cette décision.
Problème : le lendemain, Mino Raiola et Alf-Inge Haaland étaient présents à Barcelone pour rencontrer Joan Laporta, le président du Barça. Et les trois hommes n'ont pas parlé tourisme. Il s'agissait bien de préparer le terrain en vue d'une hypothétique arrivée d'Haaland. Inacceptable aux yeux du Borussia Dortmund, qui a perçu cette action comme "une violation du cessez-le-feu conclu la veille", selon les termes d'AS. Le journal espagnol conclut que "ce n'est que le début de la guerre froide" entre le BvB et le clan d'Erling Haaland.
Le Borussia Dortmund reste serein
Mais le Borussia Dortmund n'est pas pour autant à l'agonie. Le club allemand sait qu'il reste gagnant dans ce dossier. Certes, il y a cette fameuse clause libératoire de 75 millions d'euros. Mais celle-ci ne sera activable qu'en 2022. D'ici-là, le Borussia aura eu le temps de profiter de sa star norvégienne une saison de plus.
Et bien que 75 millions d'euros, cela ressemble à un montant de transfert ridicule pour un phénomène comme Haaland, cela reste une somme importante dans ce monde de crise des revenus lié à la pandémie. Et si vraiment il venait à y avoir transfert cet été, cela ne se ferait pas pour moins de 150 millions d'euros. Le BvB peut donc dormir sur ses deux oreilles.