Simeone n’en veut plus

Pour Luis Suárez, la saison 2021-2022 ressemble à un long calvaire. Au niveau collectif, d’abord. Champion en titre, l’Atlético de Madrid a longtemps patiné en Liga et n’a pas dépassé les quarts de Ligue des champions. Et si c’est désormais chose faite, les hommes de Diego Simeone ont longtemps redouté de ne pas valider leur ticket pour la prochaine édition. Tout ça s’est déroulé en grande partie sans Luis Suárez. Car cela fait un moment que l’entraineur argentin ne compte plus trop sur l’attaquant uruguayen.

Pilier des Colchoneros la saison dernière, Luis Suárez est depuis un moment davantage habitué au banc de touche. Diego Simeone préfère toujours un duo Antoine Griezmann - João Félix. Heureusement pour Suárez, cette saison est également la dernière de son contrat avec les Matelassiers. Et avant la rencontre contre le Séville FC en Liga, le club madrilène a annoncé sur son Twitter qu'un hommage lui sera rendu. En pleurs, l'Uruguayen a fait ses adieux au Wanda Metropolitano, deux saisons après son arrivée à Madrid.

Une dernière danse pour Suárez ? 

Même combat pour Hector Herrera, qui quittera également le club cet été. Pour Suárez, l’information fait quand même l’effet d’une petite bombe. El Pistolero fait partie des meilleurs attaquants de la dernière décennie. Il a marqué l’histoire avec des buts mémorables, notamment pour l’Uruguay et le FC Barcelone.

La Coupe du monde 2022, dernier gros défi pour Suárez ? (Icon Sport)
La Coupe du monde 2022, dernier gros défi pour Suárez ? (Icon Sport)

Avec le Barça, justement, l’histoire pourrait ne pas être tout à fait terminée. Un média espagnol relayait récemment le désir de Suárez de revenir en Catalogne pour une dernière pige. À 35 ans, et alors que les Blaugranas retrouvent des couleurs sur le marché des transferts, c’est ambitieux. Sinon, d’autres clubs moins prestigieux seront intéressés à l’idée d’offrir un dernier challenge à Luis Suárez. On parle d’Aston Villa, ou de l’Inter Miami si jamais l’Uruguayen souhaite se retirer au soleil. Connaissant sa mentalité, on a du mal à l’imaginer.