Membre du comité exécutif de la FFF, Jean-Michel Aulas s'est longuement confié à l'antenne d'Europe 1. Outre son riche parcours personnel, le président de l'OL a aussi traité différents sujets d'actualité. Il a notamment été question du retrait de Corinne Diacre à la tête de l'équipe de France féminine. Pour rappel, le dirigeant faisait aussi partie du groupe de travail chargé de trancher le destin de la désormais ancienne sélectionneuse.

Jean-Michel Aulas, ici au match des féminines de l'OL face à la Juventus, le 21 décembre dernier. (Icon Sport)
Jean-Michel Aulas, ici au match des féminines de l'OL face à la Juventus, le 21 décembre dernier. (Icon Sport)

Aulas insiste sur la nécessité de changer les choses

À quatre mois du Mondial, les Bleues cherchent un nouveau sélectionneur. La situation est délicate, mais il faut passer par là, selon Aulas. "Il fallait changer de braquet parce que les objectifs sont ambitieux. On veut une refonte structurelle de tout le football féminin à tous les étages", a déclaré l'homme de 73 ans. "À partir de là, on essaye de prendre en compte tous les éléments. Les éléments, c’est aussi d’avoir un football français à la hauteur de la qualité de ses joueuses. On a les meilleures joueuses européennes, les meilleures joueuses du monde. Donc il fallait tirer un bilan et repartir à l’instant où on avait la possibilité de le faire." Autrement dit, Corinne Diacre n'était plus la bonne personne pour permettre à l'Équipe de France de réaliser une belle coupe du Monde cet été. Ainsi, les joueuses à l'origine du tournant ont été entendues. Pour autant, Aulas ne leur donne pas raison.

À l'instar du président intérimaire de la FFF, Philippe Diallo, le fondateur d'OL Groupe a tenu à remettre les frondeuses à leur place. "Ce qu’ont fait les joueuses n’est pas bien. Elles ont pris directement la parole, mais ceci étant, elles avaient essayé de le faire depuis pas mal de temps au niveau des instances. On est responsable. Il fallait les écouter, mais aussi les mettre dans l’obligation, avec les solutions qui vont leur être apportées, de gagner." La pression pèse déjà sur leurs épaules !