Le PAOK charge l’OM

Au lendemain de la victoire de l’OM face au PAOK dans le cadre des quarts de finale de la Europa Conference League, les tensions continuent entre les deux clubs. Alors que des groupes de supporters des deux clubs se sont violentés avant et après le match, le club grec a tenu à s’exprimer concernant les faits. Et selon lui, Marseille n’est pas tout blanc.

Les fans du PAOK lors de leur venue au Vélodrome de l'OM. / Icon Sport
Les fans du PAOK lors de leur venue au Vélodrome de l'OM. / Icon Sport

« Après trois jours d'événements véritablement sans précédent dans la ville de Marseille, avec la tolérance et la responsabilité de la police locale, il est exaspérant de lire des déclarations de cette dernière blâmant la partie grecque pour ce désordre sans précédent. Dans une ville où le taux de criminalité est le plus élevé, avec des attaques en série contre presque tous les supporters "visiteurs" des rivaux de Marseille, il est pour le moins ironique que la direction de la police cherche des coupables ailleurs »

La ville de Marseille en a pris pour son grade, dans la première partie du communiqué. Toutefois, les communicants grecs ne se sont pas arrêtés là.

Une fuite policière à l’origine des débordements ?

Toujours dans ce même communiqué, le club du PAOK dénonce une fuite policière qui serait à l’origine des débordements. Selon eux, l’information du lieu de passage et les horaires des différentes délégations officielles aurait été délivrée par une force des police. Ils s’expliquent.

« Une force de police qui disposait d'informations confidentielles sur les horaires et les itinéraires des délégations officielles, informations qui ont non seulement fait l'objet d'une fuite entraînant l'attaque des bus des officiels et des équipes par des hooligans rassemblés, mais qui n'ont finalement pas été utilisées pour protéger au moins l'hôtel d'une attaque organisée (...) le PAOK FC, avec des efforts surhumains et un personnel de sécurité renforcé, a fait en sorte que même les suggestions les plus ridicules de la police française, qui n'étaient pas rares, soient suivies. Leur attitude et leurs annonces confirment simplement leur incapacité à imposer l'ordre dans un endroit par ailleurs merveilleux, mais inhospitalier, avec des vidéos de toutes sortes d'attaques confirmant nos propos. »

Nul doute que cette affaire n’en restera pas là. L’Olympique de Marseille pourrait de son côté ignorer les attaques, ou répondre avec la même véhémence, ou non, à cette charge grecques.

(Propos recueillis par Foot Mercato.)