Dans un entretien accordé au Guardian, Kai Havertz s'est livré sur son début de carrière déjà bien rempli. À 23 ans, l'international allemand a beaucoup insisté sur les tentations qui se présentent aux footballeurs en matière de dépense. "Il y a une image qui dépeint les joueurs comme fantaisistes, bling-bling et tout ça. J'ai rencontré des joueurs qui dépensent tellement d'argent, au point où vous vous demandez pourquoi ils font ça" a ainsi reconnu le numéro 29 de Chelsea. Désireux de rompre avec ce cliché, il a cité de parfaits contre-exemples.
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La sobriété de Kanté vue par Havertz
Pour trouver des références qui ont su garder les pieds sur terre malgré de gros contrats, Havertz n'a pas à chercher très loin. L'ancien membre du Bayer Leverkusen s'est penché sur ses coéquipiers. Dans le vestiaire de la Mannschaft tout d'abord : "Toni Kroos est différent. Il est calme, terre-à-terre, se fiche des trucs flashy. Il sait que la vie ne se limite pas au foot." Retraité en sélection depuis, le milieu de terrain a décidément tout de l'exemple. Récemment, Eden Hazard révélait l'importance d'une discussion avec le Madrilène dans sa décision de se retirer lui aussi du football international.
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Du côté de Chelsea, le buteur de la finale de C1 2021 cite sans surprise N'Golo Kanté. "Il a le même téléphone depuis 10 ans, se fiche des voitures, se fiche des vêtements." Sur le plan personnel, Havertz avoue être tombé dans l'écueil de l'argent dilapidé à 17 ans. "C'était un sac à dos blanc avec de l'or, flashy, mais j'ai rapidement pensé que ce n'était pas moi." Depuis, le natif d'Aix-la-Chapelle, se ressource au travers d'un amour original pour les ânes. Indulgent, il tend à épargner ces footballeurs trop dépensiers. "Vous ne pouvez pas les juger à cause de ça. Si cela les rend heureux, je m'en fous. Peut-être qu'au fond d'eux, ils restent de bonnes personnes, ils veulent juste être cools. Parfois, c'est peut-être une sorte de protection."
