Chelsea et Joao Félix jouent leur survie en Ligue des champions. Pour rappel, le club londonien s'est incliné à Dortmund (1-0) trois semaines plus tôt. Dans son antre de Stamford Bridge, la victoire est impérative pour se hisser au rendez-vous des quarts de finale. En conférence de presse, le Portugais a succédé à son entraîneur Graham Potter.

En toute logique, les premières questions posées au joueur portaient sur l'importance de la prochaine rencontre en C1. Concernant cette dernière, Joao Félix se révèle plutôt serein. "Nous avons zéro pression. Je pense que c'est notre métier, on doit juste profiter et remporter la partie. Notre niveau de confiance est bon, notre concentration aussi", a-t-il ainsi déclaré. Puis peu à peu, les questions sont devenues un peu plus personnelles pour le natif de Viseu. Au-delà de son passif dans la plus belle des compétitions européennes, il a dû s'exprimer sur son prêt.

Joao Félix se plaît beaucoup à Chelsea

À écouter l'international portugais, on peut se dire que celui-ci n'a pas l'air vraiment prêt à retourner du côté de l'Atlético Madrid. Ce qui est sûr, c'est que l'intéressé prend visiblement du bon temps Chelsea, et ce, même avec une absence de résultats importante. "J'avais besoin de ce mouvement. Je voulais essayer quelque chose de différent. Je suis vraiment très heureux de jouer ici. (...) C'est un football différent, un championnat différent. Chelsea est une équipe qui aime attaquer, avoir le ballon, dominer... c'est le genre de rencontre que j'aime jouer. Ici, je me sens libre de jouer comme j'aime."

Devant un aussi bon client, un journaliste n'a pas hésité à aborder le sujet d'un futur plus long chez les Blues. "Si je veux rester ici ? Personne ne connaît le futur. Je suis concentré sur le match de demain. Ensuite, on verra ce qu'il se passera. Je suis ici, et le club est si grand... c'est fantastique" a répondu l'ancienne pépite de Benfica. Peut-être un bon signe pour la direction de Chelsea, qui songe à enrôler définitivement le joueur depuis quelques semaines déjà.