Bien avant que la Coupe du monde ne s'ouvre, le Brésil était d'emblée perçu comme le grand favori à la victoire finale. Un statut qui doit énormément, bien évidemment, à la qualité des joueurs auriverdes potentiellement alignables sur les différents rectangles verts. Parmi ceux-ci, on peut notamment citer Vinicius Junior, Neymar Jr, Raphinha ou encore Marquinhos ou Alisson. Reste qu'à ce stade des quarts de finale, l'adversité s'en voit désormais accrue. Ce jour, c'est la Croatie qui se présente avec des qualités certaines à faire valoir.
Le Brésil, un parcours presque parfait
À part le faux-pas concédé devant le Cameroun, avec une équipe bis, il est vrai, le Brésil réalise un sans-faute. Lors des huitièmes, la Corée du Sud n'a jamais pu rivaliser. Score final : 4-1. De plus, sur le flanc depuis la première journée, Neymar a pu faire son retour. Il a même été désigné homme du match. De quoi prouver qu'il est fin prêt à en découdre. De son côté, la Croatie s'est fendue d'un parcours un chouïa moins linéaire.
En effet, dotée d'une équipe Ö combien qualitative, la Croatie voit également certains de ses joueurs phares, à l'image de Luka Modric ou Ivan Rakitic, être sur la pente descendante. Malgré ce, les vice-champions du monde 2018 se sont qualifiés au sein du groupe F après une deuxième position actée. Une poule composée de la Belgique, du Maroc et du Canada. Une qualification en huitième, une véritable constante depuis 1998 pour la Croatie. À l'inverse de leurs adversaires du jour, les Croates ont, en revanche, eu toutes les peines du monde à se défaire du Japon au tour suivant.
La Croatie peut y croire
Après un match nul 1-1 loin d'être inintéressant, la Croatie a dû passer par la traditionnelle séance de tirs au but pour valider son ticket pour le reste de la compétition planétaire. Désormais, c'est un mastodonte qu'il faudra affronter ce vendredi. Un mastodonte qui alignera une force de frappe difficilement égalable. Qu'importe, la Croatie peut, elle, se baser sur des fondamentaux présents depuis de nombreuses années afin de faire sauter le verrou brésilien et créer l'exploit. Au premier plan de ces forces, son entrejeu extrêmement technique.
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Pour sa dernière, Luka Modric, du haut de ses 37 printemps, jouera le rôle de chef d'orchestre pour les siens. Devant, des légendes comme Krammaric ou Ivan Perisic ont toujours su répondre présents dans les moments opportuns. Pas toujours titulaire, Lovro Majer, le joueur rennais, pourra apporter sa qualité de patte. Enfin, devant le dernier rempart, Dominik Livakovic, Josko Gvardiol, phénoménal depuis de longs mois avec le RB Leipzig, aura un rôle prépondérant à jouer : cautériser une arrière-garde qui risque de prendre des assauts de toutes parts. Une chose parait certaine : cette confrontation s'annonce dantesque !