Le Borussia Dortmund est en plein stage de présaison en ce moment. Cet après-midi, le club allemand affrontera d'ailleurs les Italiens de Bologne. Alors qu'il était présent en conférence de presse ce jeudi 29 juillet 2021, le directeur général du BVB en a profité pour exprimer ses craintes sur l'écart entre les clubs les plus riches et les autres.
Le PSG ciblé
Le dirigeant a notamment ciblé le PSG et sa capacité à recruter et débourser de grosses sommes même dans la période de pandémie que traversent les clubs actuellement. Si le club de la capitale a fait venir Sergio Ramos et Gianluigi Donnarumma sans mettre la main au portefeuille, ce n'est pas le cas pour la venue d'Hakimi. Et le club risque encore de dépenser dans le dossier Pogba.
"L'écart (financier) continuera de s'accroître (entre les clubs), ce n'est même pas le sujet. Même des clubs comme le Paris Saint-Germain recrutent des joueurs en fin de contrat. Ils peuvent évidemment aussi débourser d'énormes sommes, mais Gianluigi Donnarumma et Sergio Ramos étaient libres."
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En ciblant ainsi le PSG, Hans-Joachim Watzke a surtout appuyé sur les clubs appartenant à des états. Ces derniers dépendent en effet moins de la réussite financière du club. Une situation qui chagrine le dirigeant du BVB et qu'il estime désavantageuse pour la plupart des clubs.
"Tout le monde est dans la retenue en ce moment, c'est évident. Mais si un club est détenu par un État, il a des fonds supérieurs à un club qui vit en fonction de ses revenus, comme c'est le cas du Borussia Dortmund. Cette période de pandémie que nous traversons est rude pour un club comme le nôtre. C'est la même chose pour la plupart des clubs de Bundesliga, qui vivent de leurs revenus."
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Le fair-play financier au centre des priorités
Hans-Joachim Watzke a également souhaité aborder le sujet du fair-play financier. L'UEFA avait annoncé il y a quelques mois que de nouvelles règles, plus souples, devraient être instaurées prochainement. Un changement que le patron du Borussia ne voit pas d'un bon œil.
"Ce qui est crucial maintenant et où je suis d'accord avec le Bayern : en tant que clubs allemands, nous devons adopter une position ferme lorsqu'il s'agit d'assouplir encore davantage les règles du fair-play financier, voire de les suspendre complètement. Nous devons argumenter contre cela avec tout ce que nous avons à notre disposition."