Le Brésil n'a connu qu'une seule défaite depuis novembre 2019 : celle en finale de la Copa América contre l'Argentine (0-1) cet été. En dehors de cet accroc, la Seleção reste sur 15 victoires et 2 matchs nuls. Et elle n'a encaissé que 7 buts lors de cette période. Mais cela n'empêche pas les critiques de toucher la sélection de Tite, dernièrement accrochée par la Colombie (0-0) en qualifications à la Coupe du monde 2022, dimanche 10 octobre. En cause : le jeu proposé par les partenaires de Thiago Silva, qui reste loin des attentes en termes de spectacle.
Thiago Silva défend son sélectionneur
Après le match nul contre les Cafeteros, Thiago Silva, qui a fêté sa 100e sélection à cette occasion, a été obligé de monter au créneau pour défendre son sélectionneur.
"Cela fait un moment que je côtoie la sélection brésilienne (depuis 2008). Je suis déjà passé par toutes les étapes. J'ai connu quatre cycles de Coupe du monde. Et je sais à quel point c'est difficile de former une équipe et un groupe qui va disputer un Mondial. La mission de Tite de choisir les 23 joueurs est très difficile. À tel point qu'il en a sélectionné plus de 100 la première fois."
Thiago Silva à la télévision brésilienne
"Le chemin de victoires nous donne une carapace plus solide"
Le défenseur central de Chelsea (37 ans) s'est aussi voulu rassurant en pointant la dynamique du groupe.
"Nous n'avons pas super bien joué (contre la Colombie). Mais nous sommes sur le bon chemin. Un chemin de victoires qui nous renforce d'une certaine manière. Avec des échecs aussi, comme contre l'Argentine en finale de la Copa América. Cela nous donne de la force. Cela nous forge une carapace plus solide. Nous passons par toutes ces étapes et je suis sûr que nous arriverons forts au Qatar. Même si nous n'avons pas encore atteint notre objectif mathématiquement, nous sommes très proches de l'atteindre."
Thiago Silva à la télévision brésilienne
Avec une avance confortable de 6 points sur l'Argentine et 12 sur l'Equateur en tête de son groupe de qualification au Mondial 2022, le Brésil peut dormir sur ses deux oreilles.