Dans son plan de continuation, les Girondins de Bordeaux prévoyaient de ne rembourser que 10% des montants encore dus liés aux transferts de joueurs. Une situation que la FIFA n'accepte pas du tout pour Pedro Diaz.
C'est la douche froide pour Gérard Lopez et les Girondins de Bordeaux. L'été dernier, le propriétaire du club et ses associés avaient réussi à faire passer leur plan de continuation auprès du tribunal de commerce de Bordeaux, lequel permettait ainsi au club au scapulaire de s'en sortir avec "seulement" 26 millions d'euros de dettes à rembourser sur dix ans. Dans ces dettes étaient notamment compris les remboursements de seulement 10% des transferts encore dus, parmi lesquels on retrouvait alors celui de Pedro Diaz, arrivé en 2023 en provenance du Sporting Gijon contre 2,2 millions d'euros. Toutefois, la FIFA a coupé l'herbe sous le pied de Gérard Lopez et lui demande le remboursement intégral de ce qu'il doit encore au club espagnol.
C'est ce que rapporte La Voz de Asturias ce mardi 18 novembre. La FIFA a en effet tranché en la faveur du Sporting Gijon dans ce litige qui l'opposait à Gérard Lopez et aux Girondins de Bordeaux. Ces derniers sont donc appelés à rembourser les 1,5 million d'euros encore dus à leurs homologues, plus des pénalités et des intérêts. Les conséquences pour les Girondins sont d'ailleurs très inquiétantes. Avec cette somme ô combien importante à régler pour un club évoluant en National 2, ce dernier s'expose à une interdiction de recrutement en cas de non-règlement de cette somme au club de Gijon. Alors que la saison sportive se passait de mieux en mieux, cette nouvelle fait l'effet d'un nouveau coup de massue dont se seraient bien passés les supporters bordelais.