Les Girondins de Bordeaux de retour sur le devant de la scène avec Lopez ?
Une nouvelle ère débute au Haillan en ce vendredi 23 juillet 2021. Après l'accord donné par la Direction nationale du contrôle de gestion, le Tribunal du Commerce a validé à son tour la reprise du FC Girondins de Bordeaux par Gérard Lopez. Et l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois s'est exprimé en conférence de presse au Haillan, évoquant un "soulagement" pour le club.
"Pour moi, c'est un peu particulier parce que ce n'est pas la fin mais le début avec une situation compliquée à gérer" , a déclaré Gérard Lopez devant les journalistes, conscient de la tâche ardue qui l'attend.
Mais l'ancien propriétaire du LOSC a déjà fixé des objectifs pour les prochaines années. Le club cherchera d'abord à se stabiliser en Ligue 1 avant de viser les places européennes. Lopez veut replacer Bordeaux sur la carte du football français, et redorer le blason des Girondins. À commencer par son identité.
"On ne va pas revenir à l'ancien logo des Girondins de Bordeaux. On revient au logo des Girondins de Bordeaux."
Conférence de presse
Des mots forts pour prendre déjà le contre-pied de ce qui a été (mal) fait par ses prédécesseur américains de King Street, qui avaient changé le logo du club, devenant les Bordeaux Girondins.
Pas de décision prise pour l'entraîneur
Sur le plan purement sportif, Gérard Lopez a également le cas épineux d'un entraîneur à trouver. Les Girondins semblent chercher un successeur à Jean-Louis Gasset, annoncé sur le départ, même si le nouveau propriétaire a noyé le poisson. "Gasset ? C'est quelqu'un que j'apprécie. La décision n'est pas prise." Mais comme l'annonçait L'Equipe, une short list de quatre candidats a été établie pour succéder à l'ancien adjoint de Laurent Blanc. Cependant, Lucien Favre aurait tout simplement déjà refusé le poste.
Alors que le défi qui se dresse devant Gérard Lopez est de taille, l'ancien patron de l'écurie Lotus aimerait que les Girondins de Bordeaux soient au moins propriétaires du Haillan. Quant au Matmut, la tâche s'annonce bien plus compliquée, puisqu'il faudrait trouver un accord avec les entreprises Fayat et Vinci, constructeurs du stade, ainsi que les communautés locales.
Quoi qu'il en soit, Lopez a promis des changements à différents étages, que ce soit dans l'état d'esprit des joueurs ou la composition de l'effectif. "L'état d'esprit n'est pas à la fête car il va falloir vite avancer. Il va falloir stabiliser le club dans un premier temps et après performer. J'ai plutôt l'image d'être cool mais j'ai des attentes qui sont très élevées. Je suis très exigeant. Il y aura des changements" , a conclu Lopez.